La première brocante naturiste d'Europe
"C'était un concept original", a expliqué Ludovic Richard, président d'Happy Nat qui a co-organisé l'événement. "Et ça allait bien avec notre état d'esprit: ici, on recycle plutôt que de jeter. On avait l'occasion avec ce vide-greniers de joindre l'utile à l'agréable."
Et c'est d'ailleurs le propriétaire du vide-greniers permanent des Olonnes, et naturiste à ses heures, qui a eu l'idée. Mais cela n'a pas plus à tout le monde. "J'ai reçu trois messages d'insultes sur Internet", a regretté Nehru Hattais. "On me disait que j'étais un sale dégoûtant de faire ça ou que c'était un bon moyen d'attraper le Covid-19. Je rappelle juste que le coronavirus, jusqu'à preuve du contraire, ne se propage pas par les autres orifices que la bouche et le nez."
Pour trouver une date, ce fut simple: le premier week-end de juillet était une évidence puisque c'était la journée internationale du sans maillot.
Près d'une centaine de personnes se sont donc retrouvées à chiner dans ce bâtiment de 600 m² où près de 150 boxes étaient installés, selon 20 Minutes.
Mais la "tenue" était de rigueur. "Il faut vraiment qu'on se dévêtisse ? On ne peut pas entrer habillé?", a demandé, dépité, un couple de sexagénaires qui a finalement fait marche arrière. "Cela ne me dérange pas, mais je ne me vois pas me déshabiller aujourd'hui", a expliqué la dame.
D'autres y vont vu l'occasion de se lancer. "Je n'ai jamais fait de naturisme, j'ai envie d'essayer car j'y pense depuis un moment. C'est l'occasion pour moi aujourd'hui", a expliqué David, 42 ans.