Le CNS aurait-il dû être reporté d'une semaine ?
Le psychologue s'inquiète de la confusion qui peut résulter de l'assouplissement de mesures en combinaison avec une augmentation des cas de Covid-19.
Un ballon d'oxygène pour la motivation de la population
Ce relâchement offre toutefois un ballon d'oxygène pour la motivation de la population, reconnait-il. Notamment quand il s'agit de mesures qui "ne semblaient pas logiques comme le port du masque lors d'une randonnée dans les bois". Ces mesures ont désormais été filtrées.
Des opportunités manquées
Mais selon l'expert, des opportunités ont toutefois été manquées. Le baromètre est prêt depuis le mois de mai mais aurait nécessité quelques jour de plus pour être affiné, un avis partagé par la ministre de la Santé publique Maggie De Block mercredi après le CNS. Les paramètres qui vont déterminer quand des restrictions doivent être mises en place ne semblent pas encore être tout à fait clairs.
"Cela n'a pas de sens par exemple d'appliquer le code orange à toute la Flandre si un foyer se trouve uniquement dans le Limbourg. Ce n'est pas motivant pour les habitants de la Flandre occidentale", a pris pour exemple M. Vansteenkiste.
Le CNS aurait dû être reporté d'une semaine
Selon le psychologue, ce baromètre est nécessaire pour permettre aux gens de réfléchir et de décider comment il faut poursuivre la lutte contre la crise sanitaire. Mais pour cette raison, il aurait été préférable que le CNS ait lieu une semaine plus tard, a-t-il commenté.