Le watsu : Un bercement 100 % bien-être

Vous cherchez une pratique qui allie relaxation, massage et étirements? N'allez pas plus loin! J'ai testé dernièrement le Watsu, et je peux vous dire que cette méthode est, pour moi, de loin le meilleur massage que je n'ai jamais eu!
par
ThomasW
Temps de lecture 3 min.

Lorsque je rencontre Sybille Berger, kinésiologue, lors d'un dîner, et qu'elle me parle du Watsu et de ses bercements dans l'eau, je suis tout d'abord dubitative. Vais-je vraiment aller me faire bercer dans l'eau? N'est-ce pas une nouvelle pratique un peu trop «haute perchée» pour moi ?

Pourtant la veille de mon rendez-vous avec Sybille, lorsque je me renseigne sur le Watsu, ce que je lis me convainc: cette séance tombe à pic et va me faire le plus grand bien! Mais avant de vous en dire plus sur les bienfaits du Watsu, petit retour sur une expérience unique.

Sybille Berger, qui pratique le Wastu depuis cinq ans, me donne rendez-vous dans une piscine chauffée à plus de 35 degrés: le pied! Avant de commencer la séance proprement dite, elle me pose des questions sur mon rapport avec l'eau, mes éventuels maux corporels, mes angoisses, mon état psychologique… Une fois qu'elle a toutes les réponses à ses questions, elle me propose d'aller enfiler mon maillot.

Une eau à 35 degrés…

Le Watsu se pratique dans une eau à plus de 33 degrés. Je n'ai donc aucun mal à m'immerger dedans. Sybille m'explique comment cela va se passer et teste les flotteurs qui l'aideront à soutenir le bas du dos. Nous commençons la séance par de la relaxation, voire de la méditation. «Je m'adapte à la personne qui est en face de moi. Si je pense qu'elle n'est pas très branchée méditation, je vais plutôt lui proposer des exercices de respiration.»

Sybille m'invite ensuite à me coucher «sur» l'eau. On reste quelques instants sans rien faire. Puis petit à petit, elle effectue quelques mouvements avec mon corps. «J'accompagne, dans un premier temps, la respiration. J'écarte aussi les coudes pour permettre au corps de mieux s'étirer.»

… et du shiatsu

Sybille enchaîne en douceur les différents mouvements qu'elle adapte en fonction des maux de chacun. Elle axe donc plus ma séance sur le bassin. «Avec le Watsu, on travaille sur des mouvements d'ouverture et de fermeture du corps, auxquels on ajoute des pressions sur des points de shiatsu, un massage ancestral nippon.» En plus de profiter des mouvements induits par Sybille, mon corps profite des bienfaits de l'apesanteur et du milieu aquatique. Mon dos gagne en souplesse. Les petites pressions qu'elle effectue de temps en temps le long de ma colonne vertébrale et au niveau de ma nuque aident encore plus mon corps à se détendre, et mon esprit à lâcher prise.

Durant la séance, je suis littéralement bercée par Sybille. La thérapeute me prend dans ses bras, me ‘materne' en quelque sorte. Le Watsu est, de ce point de vue, fort peu conseillé aux personnes qui ne supportent pas la proximité.

De mon côté, la déconnexion est totale. À tel point que lorsque Sybille me repose dos au bord de la piscine, il me faut un petit temps avant de «reprendre conscience». Au niveau corporel, trois semaines plus tard, je ressens encore les bienfaits de la séance. Étant enceinte de plus de sept mois, mon dos me fait beaucoup moins mal, voire plus du tout. Un miracle! Quelle belle découverte!

Maïté Hamouchi