Les alpinistes craignent un embouteillage humain lors de la montée de l'Everest pour l'année 2017

Cette année, un grand nombre de permis pour monter l'Everest ont été délivrés. Mais les conditions optimales pour l'ascension n'arrivent que deux ou trois jours par an, et un nombre trop important de grimpeurs risque de créer des retards qui peuvent être dangereux.
par
Gaelle
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La saison de l'ascension de l'Everest a débuté en mai et finira fin août. Cette année, les autorités népalaises ont délivré un nombre record de permis pour escalader l'Everest.

Au total, 371 grimpeurs et 428 guides et sherpas népalais vont gravir l'Everest. Un nombre record depuis 1953.

Des risques d'embouteillages problématiques

Ce nombre d'affluence record peut causer des embouteillages. En effet, les conditions climatiques optimales pour escalader soit sans vent, neige ou froid, n'ont lieu que trois ou quatre jours par saison.

Ang Tshering, le président de l'Association népalaise d'alpinisme, a déclaré au Washington Post que les 800 grimpeurs risquaient donc de se retrouver en même temps sur l'Everest.

Cela est très dangereux d'après l'alpiniste et sherpa népalais Mingma Tenz, car les groupes constitués seront trop grands et tout le monde n'aura pas le même niveau. Cela pourra créer des retards, ce qui n'est pas bon pour la santé des grimpeurs qui peuvent avoir des gelures ou le mal d'altitude.

En 2012, un alpiniste avait partagé des photos de son ascension avec 600 personnes les unes derrière les autres. Cette année-là, onze personnes moururent dont trois sherpas.

Malgré tout, toujours autant de permis sont délivrés, car cela rapporte au Népal environ 4,5 milliards de dollars chaque année, déclare Alan Arnette au Washington Post.