Quand le stress accumulé se transforme en dépression
En mars, Solidaris a sondé la perception de ses affiliés sur leur intérêt et plaisir à faire ou non des choses; à dormir trop ou à ne pas trouver le sommeil, entre autres.
Près de trois affiliés sur dix se trouvent en dépression modérée à sévère ; un dépressif sur deux fait partie du groupe social avec les revenus les plus modestes.
Les femmes (60 % du total) sont surreprésentées ; un tiers (34 %) d'entre elles sont en dépression modérée à sévère, contre moins d'un quart (23 %) des hommes.
Le facteur des enfants
Le fait d'avoir des enfants augmente le niveau de dépression: les parents solos (36 %) et les familles avec enfants (35 %) écopent, là où les isolés (26 %) et, surtout, les couples sans enfants (23 % de dépression modérée à sévère et 54 % sans aucun signe dépressif) s'en tirent nettement mieux.
60% des personnes en incapacité de travail sont touchées par la dépression. Au moment de l'enquête, en mars 2021, 43 % des affiliés à Solidaris vivaient une tension légère et 29 % un stress élevé.
Les femmes sont ici aussi plus nombreuses (63 %) et davantage soumises à un stress élevé (37 % d'entre elles) que les hommes (21 %). Les résultats corrélés font apparaître que deux tiers des personnes en stress élevé sont aujourd'hui en dépression modérée à sévère. Et vice versa.