‘Annie Colère’, une chronique solaire sur l’avortement : «On a voulu réhabiliter l’action de ces femmes»
Rien n’arrête Laure Calamy, l’actrice révélée dans la série ‘Dix pour cent’, puis encensée pour ses rôles dans ‘Antoinette dans les Cévennes’ et ‘À plein temps’! On la retrouve dans ‘Annie Colère’, une chronique solaire sur l’éveil politique d’une femme contrainte de se faire avorter illégalement en 1974.
‘Annie Colère’ suit les femmes du MLAC (Mouvement pour la Liberté de l’Avortement et de la Contraception), qui ont conduit à la loi Veil en France en 1975. Connaissiez-vous ce mouvement?
Il y a six scènes d’avortement dans le film. Comment s’est déroulé leur tournage?
«Blandine (Lenoir, la réalisatrice du film, Ndlr) parle d’une mise en scène de la tendresse. Ça se passait beaucoup dans le regard, on était toutes surconnectées. Les actrices comme l’équipe, on se sentait tous responsables. On voulait tous parvenir à réhabiliter l’action de ces femmes.»
Le film met en avant la méthode Kar
ANNIE COLÈRE
Quelques semaines après ‘Call Jane’, une histoire très similaire nous parvient de France. Même décennie, même contrainte face à l’illégalité de l’avortement, et même fascination de son héroïne pour les liens de solidarité qu’elle découvre dans l’entraide clandestine. Mais ce film-ci déploie une charge politique et populaire bien à lui, portée par l’éveil militant d’Annie, une ouvrière lambda (Laure Calamy, juste et émouvante) trouvant la grâce dans une colère résolument collective.
4/5
Retrouvez toute l’actu sur metrotime.be