Benedict Cumberbatch incarne Louis Wain: «On ne me reprendra pas à tourner avec des chats»
Il est tellement plus que Sherlock ou Doctor Strange! Alors qu’il s’apprête à concourir à l’Oscar du meilleur acteur pour ‘The Power of the Dog’, Benedict Cumberbatch brille également dans un biopic des plus absurdes: l’histoire de Louis Wain, le peintre ayant réconcilié les Anglais avec les chats.
Louis Wain a aidé les Anglais à dépasser leur dédain pour les chats. Mais tout le monde adore les chats, non?
Les dessins de Louis l’ont aidé à traverser des moments de vie très durs. Est-ce pareil pour vous avec votre métier de comédien?
«Oh oui, absolument! Il y a une force de catharsis à trouver dans notre exploration parfois extrême des émotions que nous convions en tant que conteurs d’histoires. Ça permet de mettre le doigt sur certaines choses, au bon moment. Les thèmes du film me parlent intimement: la santé mentale, le deuil, les tragédies familiales, le vieillissement… Mon père de 80 ans était avec moi quand j’ai découvert le premier jet du film, et ça l’a soufflé… Il n’arrivait plus à parler, déjà parce que l’histoire de Louis l’avait touchée, mais aussi parce qu’il venait de voir son fils vieillir devant ses propres yeux. Ça m’a soufflé en retour, et pas qu’un peu.»