Comment utiliser les nouvelles formes d’intelligences artificielles?

Google ou encore Meta ne pouvaient rester indifférents face à la déferlante ChatGPT. Ils ont récemment dévoilé leurs propres solutions, plus ou moins abouties, en matière d’intelligence artificielle. Avec, pour chacune d’entre elles des usages à prévoir très différents.

par
ETX Daily Up Studio
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ChatGPT

Ce robot conversationnel, qui a quasiment réponse à tout, a déjà séduit des millions d’internautes qui se sont déjà essayés à lui demander tout et (souvent) n’importe quoi. Il est vrai que ses usages promettent d’être à l’avenir extrêmement divers et variés.

L’utilité première de ChatGPT, aujourd’hui, c’est évidemment de servir de guide aux internautes dans leurs recherches, en leur offrant des réponses précises et contextualisées, pouvant même être adaptées à certaines contraintes ou bien encore traduites dans diverses langues. Microsoft l’a ainsi d’ores et déjà intégré à son moteur de recherche Bing sous la forme d’un mode conversation inédit, en attendant d’en faire autant au sein de sa suite bureautique.

Plus amusant, ChatGPT est aussi capable d’écrire des chansons, des articles (mais pas celui-ci!) ou encore des scénarios sur un sujet donné. Mais les exemples d’usages et d’intégrations de ChatGPT vont rapidement se multiplier avec la mise à disposition d’une nouvelle API pour les développeurs. Ceux-ci vont ainsi pouvoir adapter cette nouvelle technologie à leurs propres besoins.

Enfin, l’une des grandes forces de ChatGPT est aussi de pouvoir générer du code, ce qui élargit considérablement le champ des possibles. Toujours chez Microsoft, des chercheurs ont ainsi réussi à prendre le contrôle de robots via des requêtes naturelles converties en code par l’intelligence artificielle.

Etant perpétuellement en développement (une nouvelle version est attendue dès cette année), ChatGPT n’a pas fini de nous surprendre.

Bard

Ne souhaitant pas se laisser doubler dans le domaine de l’intelligence artificielle, Google a dévoilé en ce début d’année Bard, son propre projet de robot conversationnel. Avec lui, Google ambitionne de mieux organiser l’information et, surtout, de la rendre plus accessible et utile à tous.

L’idée est donc là aussi d’interagir de la manière la plus naturelle possible avec un chatbot, comme si vous échangiez avec un humain. Pour cela, Bard s’appuiera sur toutes les informations mises à disposition sur le Web, afin de fournir des réponses actualisées et contextualisées. Contrairement à ChatGPT, dont les «connaissances» s’arrêtent pour l’instant en 2021, Bard sera donc capable d’utiliser des ressources et des informations récentes.

Pour l’instant, l’accès à Bard est réservé à quelques testeurs triés sur le volet en interne, en attendant une ouverture au grand public prévue pour le printemps, avec a priori des perspectives d’usages toutefois plus limitées que ChatGPT.

LLaMa

De son côté, Meta travaille depuis longtemps sur diverses technologies d’intelligences artificielles. Après deux tentatives (BlenderBot et Galactica) avortées auprès du grand public en 2022, car pas encore assez abouties et virant même parfois vers le complotiste, l’antisémitisme et la désinformation, Meta présente un nouveau modèle de langage intelligent, à destination cette fois-ci des chercheurs.

Baptisé LLaMA (pour Large Language Model Meta AI), il s’agit d’un nouveau modèle d’intelligence artificielle conçu pour aider les chercheurs à progresser dans leurs travaux, que ce soit pour générer du texte ou même effectuer des tâches relativement complexes comme résoudre des théorèmes mathématiques.

Pour l’instant, son accès est uniquement réservé à des chercheurs universitaires, des laboratoires de recherche ou bien encore des organisations gouvernementales. Contrairement à ChatGPT, le grand public ne pourra donc pas exploiter de sitôt les possibilités offertes par LLaMA.

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