On en sait un peu plus sur les deux fillettes retrouvées en vie aux côtés du cadavre de leur mère
Les deux filles avaient été retrouvées par la police. Elles pensaient que leur maman était simplement endormie.
La semaine dernière, deux fillettes de 5 et 7 ans avaient été hospitalisées puis confiées à l’aide sociale à l’enfance (ASE) après avoir passé plusieurs jours près du corps de leur mère morte de cause naturelle dans un appartement du Mans. Ce sont les responsables d’établissements scolaires qui avaient signalé à la police et au parquet l’absence prolongée des deux fillettes. Mercredi dernier, les policiers se sont finalement rendus à l’appartement familial, dans le quartier populaire des Sablons au Mans.
«Il ne faut pas faire de bruit, maman dort», leur avaient répondu les fillettes, selon le parquet, confirmant une information du quotidien Le Maine Libre. Les policiers avaient insisté et avaient alors découvert le corps de leur mère. Née en 1990 en Côte d'Ivoire et souffrant de problèmes de santé, la femme était morte de cause naturelle, selon les résultats de l’autopsie diligentée par le parquet.
Suivi de travailleurs sociaux
Ce lundi, le site d’informations France Bleu est revenu sur les circonstances difficiles dans lesquelles vivait cette famille. Les fillettes avaient en effet multiplié les absences à l’école ces derniers mois. La famille était «déjà suivie par des travailleurs sociaux notamment pour des problèmes financiers» et la mère justifiait les nombreuses absences de ses filles par «le besoin d’aller se ressourcer auprès de sa famille», peut-on lire sur France Bleu.
Le 20 septembre, suite à une absence prolongée, les personnels de direction des deux écoles des fillettes ont émis un signalement auprès du procureur de la République, indique Sudinfo. Dans les jours qui ont suivi, la police et des membres des directions des établissements scolaires ont frappé à plusieurs reprises à la porte de l’appartement de la famille, sans jamais avoir de réponse.
La mère était également injoignable par téléphone et la police est une fois de plus retournée sur place le 29 septembre dernier. Jour où ils ont été accueillis par les fillettes, qui pensaient leur mère endormie…