De nombreuses stars font appel à des mères porteuses: sont-elles l’avenir de la fertilité?
La jet-setteuse et héritière d’un empire hôtelier Paris Hilton a annoncé mardi sur Instagram la naissance de son premier enfant après avoir eu recours à une mère porteuse. Mais ces dernières sont-elles l’avenir de la fertilité?
Paris Hilton a accueilli son premier enfant né d’une mère porteuse, ce mardi 24 janvier. L’ancienne star de téléréalité de 41 ans avait révélé le mois dernier avoir tenté, avec son mari depuis 2021, l’entrepreneur Carter Raum, une fécondation in vitro durant la pandémie.
Paris Hilton n’est pas la première puisque d’autres célébrités telles que Tyra Banks, Kim Kardashian, Rebel Wilson et Priyanka ont eu recours à une mère porteuse, rapporte MetroUk.
L’Universite de Kent a révélé, fin 2021, que le recours à une mère porteuse a quasiment quadruplé au cours de cette décennie. Au Royaume-Uni, par exemple, il était question de 413 cas en 2020 contre 117 en 2011. Aux États-Unis, le chiffre est passé de 738 en 2005 à 2 807 en 2015, selon l’American Society for Reproductive Medicine.
Que dit la loi?
La gestation pour autrui ou GPA ne bénéficie pas d’une législation spécifique en Belgique. Il y a donc un vide juridique puisque la loi du 6 juillet 2007 relative à la procréation médicalement assistée ne tient pas compte de la gestation pour autrui. C’est pourquoi cette pratique est nottament régulée par la loi sur l’adoption.
Néanmoins la démarche de gestation pour autrui est fortement encadrée, la durée moyenne du processus est de six mois, rapporte le site babygest.com. Les examens médicaux et psychologiques sont rigoureux et agissent comme un filtre médical.
Risques
Mais il y a tout de même des dangers, étant donné qu’il y a un vide juridique. On ne peut faire de contrat de GPA en Belgique, les conséquences étant que la mère porteuse n’est pas obligée de donner l’enfant aux parents qui souhaitent avoir un enfant et qu’a contrario, les parents qui souhaitent avoir un enfant ne sont pas obligés d’adopter l’enfant.
De plus, contrairement aux États-Unis, il n’est pas légal de payer quelqu’un pour être mère porteuse.
L’avenir?
Le recours aux mères porteuses ne va donc pas devenir «l’avenir» de la fertilité, en tout cas en Belgique. Il reste cependant une solution pour les parents désireux d’avoir des enfants et qui ne peuvent en avoir eux-mêmes.
Aux Royaume-Uni cela ne semble pas non plus être le futur explique la professeure Joyce Harper, qui dirige le Reproductive Science and Society Group de l’Institute for Women’s Health de l’University College of London. «La maternité de substitution est une technique très compliquée. Il y a des problèmes émotionnels, juridiques et financiers, et je ne pense pas qu’elle puisse être normalisée un jour», explique-t-elle.
Pour plus d’informations: babygest.com/fr/belgique/
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