La marque de soins Olaplex cartonne sur Instagram et sur TikTok: Qu’est-ce que c’est?

À première vue, les soins Olaplex ne paient pas de mine, avec leur design minimaliste inspiré des produits pharmaceutiques. Ils comptent pourtant des millions d’adeptes dans le monde. On vous dit tout sur la clé de ce succès aussi inattendu que fulgurant.

par
ETX Studio
Temps de lecture 4 min.

Marque capillaire la plus recherchée sur Google, Olaplex a généré à ce jour près de 14 millions de publications sur Instagram, et plus d’un milliard de vues sur TikTok.

Une technologie brevetée

Un succès surprenant pour des soins capillaires dont les prix flirtent avec les 30 euros pour un seul et unique flacon, et davantage encore pour une marque qui n’a pas encore soufflé sa dixième bougie. Lancée en 2014 par les docteurs Eric Pressly et Craig Hawker, deux chercheurs en chimie, la marque Olaplex se distingue par sa technologie brevetée, qui a d’abord conquis les salons de coiffure avant de séduire le grand public.

Un ingrédient «miracle» pour réparer les cheveux

Le succès des soins capillaires Olaplex repose sur un seul et unique ingrédient: le dimaléate de bis-aminopropyl diglycol. Un nom certes compliqué à prononcer, mais miraculeux à croire les nombreux commentaires postés par celles et ceux qui l’ont expérimenté. Composée de millions de liaisons capillaires, notre chevelure affiche force, résistance, et brillance, lorsque celles-ci sont en pleine santé. Reste que certains facteurs, dont les colorations, les décolorations, les appareils chauffants, voire la pollution, peuvent induire la rupture de ces liaisons, responsable des fourches et cheveux abîmés. C’est là qu’intervient l’ingrédient ’miracle’ d’Olaplex, réparant les dégâts du passé tout en anticipant les dommages à venir.

Cette technologie brevetée agit au niveau moléculaire, et non en surface; ce qui assure une action sur très long terme, avec une plus grande efficacité sur tous les types de cheveux, à en croire la marque, comme les coiffeurs qui l’ont introduite dans leur salon. Des shampoings aux sérums en passant par les masques, les huiles, et autres traitements, les produits numérotés de la marque contiennent tous ce même ingrédient qui semble faire toute la différence.

Engouement sur TikTok

Si tous les soins capillaires Olaplex font l’unanimité sur les réseaux sociaux, le ’Hair Perfector’ (Nº3) se distingue clairement de ses homologues. Il s’agit même du best-seller international de la marque, qui serait vendu toutes les 5 secondes dans le monde. Sur TikTok, sa simple évocation a déjà suscité plusieurs centaines de milliers de vues, témoignant – en partie – de l’engouement pour ce soin à la croisée des chemins entre un masque et un après-shampoing.

«Un soin hebdomadaire à domicile, et non un après-shampoing, qui réduit la casse et renforce les cheveux tout en améliorant leur aspect et leur texture», précise la marque sur son e-shop. En solo, ou en association avec d’autres produits de la gamme, il participerait à réparer les cheveux en profondeur, et à les rendre plus forts contre les agressions extérieures futures.

Kim Kardashian et Bella Hadid sont fans

Non contente de jouir d’une popularité qui ne cesse de grandir sur les réseaux sociaux, Olaplex peut également se targuer d’être dans les petits papiers de l’une des personnalités les plus influentes au monde. Dès 2017, Kim Kardashian faisait part de sa satisfaction à l’égard des produits de la marque, utilisée par son coiffeur attitré, lui permettant de passer du brun au blond, et vice-versa, sans endommager sa légendaire chevelure.

Et comme si cela ne suffisait pas. La griffe peut désormais se réjouir de voir son nom apposé à côté des tendances capillaires du moment. Au printemps dernier, l’Olaplex bun, un chignon structuré parfaitement plaqué, était au centre de toutes les attentions. Et pour cause? Bella Hadid en est une fervente adepte. Sans surprise, l’origine du nom de cette coiffure provient des soins capillaires nécessaires pour la réaliser. Malin.

Une ombre au tableau: un danger pour la santé?

Seule ombre au tableau, une polémique a fait couler beaucoup d’encre il y a quelques semaines. En cause? Un composé chimique, le lilial (ou butylphényl méthylpropional), décelé par des influenceurs sur la liste des ingrédients du produit phare de la marque, suspecté d’agir comme un perturbateur endocrinien, et banni des produits cosmétiques commercialisés dans l’Union européenne depuis le 1er mars.

Les vidéos se sont alors multipliées sur les réseaux sociaux pour témoigner de l’inquiétude des utilisateurs pour leur santé, comme pour une potentielle interdiction du produit. Que les fans se rassurent, le soin est bel et bien toujours disponible sur l’e-shop de la marque; cette dernière ayant affirmé avoir retiré l’ingrédient problématique de son produit fétiche.