Les chansons parlant d’amour ne seraient pas un langage universel
Depuis bien longtemps, beaucoup considèrent la musique comme un langage universel mais une étude américaine vient de démontrer le contraire. En réalité, certains types de chansons seraient plus aisément reconnaissables universellement que d’autres et les chansons d’amour n’en font pas partie.
Menée par des chercheurs américains, l’étude a fait appel à 5000 participants provenant des quatre coins du monde. Tous ces individus ont ensuite dû écouter plusieurs chansons delangues différentes durant quelques secondes. La mission des participants ? Déterminer si leurs extraits audio étaient en réalité une berceuse, un chant de guérison, un morceau dansant ou encore… une chanson d’amour.
Des résultats étonnants
Si tous les participants ont pu aisément identifier la plupart des morceaux issus des trois premières catégories, beaucoup ont peiné à reconnaître les titres d’amour. «Seuls 12 des 28 groupes créés par l’équipe de recherche ont réussi à les identifier correctement» précise ETX. À l’inverse, toutes les berceuses ont été correctement identifiées par les 5000 personnes participant à l’enquête. Mais pourquoi les volontaires n’ont-ils pas su identifier les chansons d’amour ?
D’après Lidya Yurdum, une des scientifiques ayant chapeauté l’étude, cela peut s’expliquer par le fait que les chansons en question ne parlaient pas totalement d’amour. «Les chansons d’amour sont une catégorie particulièrement floue qui englobe des titres exprimant le bonheur et l’attirance, mais aussi la tristesse et la jalousie» a-t-elle révélé. Voilà pourquoi ces titres sont plus aisément reconnaissables par les personnes qui les connaissent déjà que par des néophytes.
Les chercheurs ont également expliqué que «les évaluations [des participants sur les chansons] sont en grande partie précises, cohérentes entre elles et ne s’expliquent pas par leur proximité linguistique ou géographique avec le chanteur sauf quand les morceaux dont ils ont écouté un extrait parlent des élans du cœur».
PourSamuel Mehr, le second créateur de l’étude, il s’agit d’une preuve irréfutable que la musique est loin d’être un art universel. «La musique est profondément ancrée dans l’interaction sociale humaine» conclut-il.
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