Les «Single-bilities», ce phénomène qui pèse sur les célibataires (et surtout pendant les fêtes)
Être célibataire peut parfois être pesant, particulièrement en cette période de fêtes de fin d’année. Les réunions familiales peuvent donner lieu à de multiples questions maladroites et ajouter de la charge mentale aux personnes célibataires. Cette situation porte un nom: les «single-bilities».
La période des fêtes de fin d’année peut être délicate chez les célibataires. Si certains succombent à l’effet « snow-globing », phénomène qui consiste à se mettre en couple pour ne pas passer les jours de Noël et du Nouvel an seul, d’autres assument leurs célibats jusqu’au bout. Au risque parfois que cette solitude amoureuse se transforme en fardeau, et donc en «single-bilities» (ou les «responsabilités des célibataires»).
Ces «single-bilities», qu’on pourrait traduire littéralement par «responsabilités des célibataires», peuvent être subis toute l’année, mais leurs effets sont multipliés à l’approche des fêtes de fin d’année. En effet, la charge mentale et financière liée à cette période de l’année repose entièrement sur une seule personne. Pas de conjoint qui pourrait apporter son aide pour les tâches à faire ou pour partager l’addition des cadeaux.
La solitude difficile à vivre
Selon un sondage réalisé par le site de rencontre Happn, sur des célibataires âgés de 25 à 36 ans, 62% des répondants estiment que «le célibat nuit fortement à leur bien-être et à leur épanouissement personnel». Cette situation amoureuse serait le premier facteur de poids psychologique. Un sentiment confirmé par une étude YouGov pour DOMITYS qui précise que 76% des célibataires ont ressenti la solitude lors de l’année 2022. Un poids d’autant plus lourd que 58% des 25-36 ans n’évoquent presque jamais cette surcharge mentale avec leurs proches.
Ce sentiment peut être exacerbé à la période de Noël. Les repas de famille peuvent être un moment redouté pour les célibataires qui savent que leur situation amoureuse sera au centre des conversations et indiscrétions. Selon un sondage réalisé en 2019 par Happn, 45% des célibataires redoutent la question «Toujours pas en couple?». Pour éviter toute maladresse, vous pouvez privilégier le «small talking», à savoir les sujets fédérateurs, tels que la météo, les animaux de compagnies, etc.