Pourquoi certains sont-ils plus bordéliques que d’autres?
Le rangement, même Marie Kondo a laissé tomber l’affaire. «Ma maison est en désordre», a reconnu la Japonaise il y a quelques semaines dans les colonnes du Washington Post. Alors si même la papesse du rangement n’y parvient pas, c’est dire si le désordre est un problème universel. Pourtant, certains sont nettement plus bordéliques que d’autres. Comment expliquer cela? Est-ce inscrit dans les gènes?
Une inclination naturelle au désordre
Selon des chercheurs en sciences sociales, cette inclination naturelle au désordre s’expliquerait par un trait de caractère bien spécifique: l’indécision. Autrement dit, au plus une personne est indécise, au plus son intérieur sera en désordre.
C’est la conclusion à laquelle a abouti une étude parue début d’année dans l’International Journal of Environmental Research and Public Health, et relayée par le Discover Magazine.
Pour y parvenir, les chercheurs se sont penchés sur les habitudes de rangement de 227 volontaires durant la pandémie de Covid-19. Avec cette question: est-ce que tout ce temps passé à la maison a incité les gens à se débarrasser du superflu?
Désavantage pour les personnes indécises
Tous les participants ont rempli des questionnaires relatifs au rangement bien sûr, mais aussi à leurs traits de caractère, la prise de décision et la procrastination. L’étude a mis en évidence que les personnes indécises avaient plus de mal à désencombrer leur intérieur que les personnes déterminées et pragmatiques.
La raison est simple, expliquent les chercheurs: le rangement est une suite de décisions visant à réduire le désordre.
C’est donc un processus de planification face auquel les personnes indécises, celles qui hésitent à passer à l’action, peuvent facilement se sentir submergées. Ranger leur semble alors une tâche insurmontable qu’ils préfèrent éviter.
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