Voici à combien s’élève l’empreinte carbone d’un réveillon de Noël «classique»
396 kg d’équivalents CO2. C’est l’empreinte carbone par foyer générée lors des fêtes de Noël. Si l’on part du principe que le bilan carbone moyen d’un Français sur un an s’élève à 9,7 tonnes d’équivalents CO2, le réveillon représenterait donc 1,9% des émissions totales annuelles. C’est notre chiffre du jour.
À Noël, notre empreinte carbone s’avère quatorze fois plus élevée que lors d’une soirée classique. C’est le constat d’une enquête réalisée par l’application de suivi d’émissions carbones Greenly. D’après l’étude, les cadeaux remportent la palme de l’empreinte carbone puisqu’ils représentent à eux seuls 58,9% des émissions carbones liées à cette fête. En prenant en compte l’ensemble du cycle de vie des produits achetés (fabrication, transport, usage), l’empreinte carbone des cadeaux s’élèverait à 250 kg d’équivalents CO2.
Le repas pas en restes
Vient ensuite l’empreinte carbone associée aux repas «classiques» de réveillon, avec un impact de 100 kg d’équivalents CO2 par ménage, soit 23,5% des émissions totales. Une empreinte carbone principalement due à la consommation de produits issus de l’élevage considérés comme des «incontournables» du réveillon tels que le foie gras, les fruits de mer ou le saumon fumé.
Bien que plus faible, l’impact carbone de Noël se compte aussi à travers les déplacements effectués en voiture individuelle pour rejoindre les membres de sa famille (49 kgCO2e, soit 11,9% des émissions totales) et aux décorations (5,7 kgCO2e), dont le sapin de Noël qui représenterait à lui seul 66,2% des émissions pour ce poste de dépenses.
Des chiffres variables
Bien sûr, il s’agit d’une estimation moyenne et il existe plusieurs solutions pour réduire son impact carbone de fin d’année. On peut notamment opter pour un nombre réduit de cadeaux, privilégier les menus végétariens, choisir des sapins replantés en pot ou encore privilégier le train à la voiture, comme le suggèrent les data-scientists Reda Lahlou et Laurin Boujon, qui ont réalisé l’étude pour Greenly. Cette année, les Français n’ont d’ailleurs pas hésité à adopter certains gestes pour un Noël plus vert, comme celui d’acheter des cadeaux de seconde main.