Dour est prêt à débuter ce mercredi: qu’est-ce qui différencie ce festival des autres?
Dès aujourd’hui, les festivaliers vont affluer vers la ville de Dour pour vivre cinq jours hauts en couleur. On dit souvent que ce festival n’est pas vraiment comme les autres, sans jamais expliquer pourquoi. Metro a trouvé trois raisons pour lesquelles Dour n’a rien à voir avec tout ce qui se fait d’autre en la matière.
1 Une affiche unique
Avec Dour, on est loin d’un Rock Werchter, qui dispose des cadors du rock, ou de Tomorrowland, qui réunit tous les meilleurs DJs de la planète. L’affiche du festival propose un savant mélange d’électro et de rap, ce qui lui donne un côté très urbain, mais ce n’est pas tout. On retrouve tout de même une touche de rock avec par exemple Phoenix, dEus et de nombreux autres noms sur la nouvelle scène «Le Garage», mais aussi de la musique alternative à la pelle. Si vous aurez du mal à trouver votre bonheur en n’aimant ni le rap, ni l’électro, les programmateurs ont fait leur possible pour diversifier autant que possible leur affiche.
Et si vous êtes gaga de ces styles musicaux… vous allez être gâtés! Jugez par vous-même: The Blaze, Paul Kalbrenner, Lomepal, Damso, Orelsan, Solomun, Tale of Us, ils se sont tous donné rendez-vous à Dour pour un festival qui s’annonce d’ores et déjà mémorable.
2 Une ambiance à peine croyable
Dour, c’est avant tout une ambiance comme on n’en trouve nulle part ailleurs. Entre les cris de «DOUUUUREUUUUH» qui résonnent nuit et jour, les rassemblements de personnes qui font des after-chaises (ces réunions pour revendiquer les droits de chaises avec des slogans dignes de n’importe quelle manifestation, ndlr) et la page #spotted sur les réseaux sociaux pour rencontrer l’amour, tout est fait pour créer un véritable esprit de communauté. Là où le rapport francophones/néerlandophones peut parfois être plus compliqué dans des festivals comme Pukkelpop ou Werchter, Dour accueille à bras grands ouverts les Français, Flamands, Bruxellois et Wallons, entre autres choses. La convivialité est au centre des valeurs de l’événement et tout le monde l’a bien compris, ce qui permet de belles rencontres.
3 Une fête permanente
Qu’on se le dise, il faut s’armer de courage avant de vous rendre à Dour pour cinq jours. Les festivaliers y sont pour faire la fête et vous aurez donc du mal à dormir sur vos deux oreilles, en tout cas si vous êtes au «Regular Camping», qui est de loin le plus animé. En plus de cela, une journée de festival n’a pas grand-chose de reposant, avec ses crapahutages entre chaque scène et ses concerts durant lesquels on danse, chante et saute. Mais la contrepartie du fait que votre corps va – légèrement – subir, c’est une nouvelle fois que vous aurez participé à une merveilleuse célébration de la musique. Si vous avez peur de ne pas tenir le coup, rien ne vous empêche de vous éclipser pour une journée, voire d’arriver plus tard/partir plus tôt du festival. Vous aurez tout de même droit à quatre belles journées pour un montant qui reste encore étonnamment accessible malgré l’augmentation des prix de la plupart des festivals belges.
Les pépites du festival
On ne compte pas vous faire l’affront de vous dire d’aller aux concerts de Paul Kalkbrenner ou d’Orelsan, car on se doute que l’on ne vous apprend pas qu’il s’agit d’artistes à ne pas manquer. Mais voici quelques pépites que l’on vous recommande chaudement:
39bermuda : ces deux jeunes Bruxellois n’en sont qu’au balbutiement de leur projet musical, mais ils ont déjà rassemblé autour d’eux de nombreux fans qui mettent le feu à leurs concerts. Alors si vous voulez sauter dans tous les sens, rendez-vous sur la scène «Le Labo», jeudi, à 14h50.
Klangkuenstler : c’est l’un des DJs qui aura marqué la scène électro ces deux dernières années. S’il n’est pas encore connus tous et garde un côté underground, il devrait progressivement prendre une dimension de plus enplus importante. Avec des moments iconiques tels que sa reprise de Bicep à la fin de l’un de ses sets, le producteur allemand pourrait encore nous surprendre aujourd’hui dès 1h30.
Brutalismus 3000 : s’il vous reste un semblant d’énergie le dimanche, gardez-la pour ce groupe qui ne vous décevra pas. Ces Allemands sont complètement perchés, mais vous proposeront un set à la fois sombre et puissant. Deutsche qualität. Dimanche à 1h30.
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