Une nouvelle méthode pour prédire avec plus de précision les chances de survie d’un patient avec le cancer découverte
Une nouvelle méthode de recherche permet désormais aux médecins de prédire avec davantage de précisions la manière dont un patient atteint de cancer réagira au traitement par immunothérapie et quelles sont ses chances de survie.
Les chercheurs à l’origine de cette nouvelle tactique ont utilisé le séquençage de l’ADN, une technique permettant de lire le code ADN. Un tel procédé fournit des résultats plus stables que les méthodes actuelles, qui sont basées sur des protéines moins robustes et des ARN.
Le séquençage de l’ADN permet de reconstituer la genèse de la tumeur. De cette façon, les chercheurs peuvent examiner la manière selon laquelle les cellules immunitaires ou les cellules T (lymphocytes T) se créent ou se modifient et comment elles prolifèrent afin d’identifier et attaquer les cellules étrangères. En déterminant avec précision le nombre de cellules T dans la tumeur, les scientifiques peuvent prédire l’effet de l’immunothérapie.
«Grâce au séquençage de l’ADN, nous pouvons déterminer avec précision le nombre de cellules T. Ce nombre est un bon prédicateur de la réponse du patient au traitement. Plus il y a de cellules T, plus le patient vit longtemps», indique l’anatomopathologiste Roberto Salgado, qui a coopéré à l’étude. «Le processus que nous avons développé ne nécessite pas de temps ni d’argent supplémentaires. Il est également possible d’effectuer d’autre recherche sur le système immunitaire, indépendamment du cancer», complète-t-il.
Actuellement, la méthode n’est utilisée qu’en recherche. La technique doit encore être affinée afin de pouvoir être appliquée aux patients.