Êtes-vous plutôt du matin ou du soir? Découvrez l’influence de votre génétique

Selon la science, le fait d’être matinal ou pas est en partie influencé par notre chronotype ainsi que par notre génétique, comme l’explique Michael Scullin, professeur de psychologie et de neurosciences à l’université texane de Baylor, à nos confrères de Slate magazine.

Explications

Le chronotype fait référence au rythme circadien naturel d’une personne, c’est-à-dire à son horloge biologique interne qui détermine quand elle est la plus alerte et la plus active au cours de la journée. Les rythmes circadiens sont, eux, des cycles naturels qui se produisent chez la plupart des êtres vivants, y compris les humains. Ils influencent divers aspects de notre corps et de notre comportement, comme les hormones, la température corporelle et le sommeil.

Ainsi donc, le «chronotype», ou préférence circadienne, révèle si une personne est plutôt du «matin» ou «du soir». C’est une façon de montrer comment nos rythmes internes s’harmonisent avec notre besoin de sommeil.

Découvrez votre chonotype

De plus, des recherches menées au Royaume-Uni, publiées sur le site National Library of Medicine, ont démontré que le chronotype est lié à notre patrimoine génétique. Et plus précisément en ce qui concerne le gène PER3.

Il existe donc quatre sortes de chronotypes :

– Ours : se lève quand le soleil se lève et se couche quand il se couche, du style metro-boulot-dodo.

– Lion : aime se lever et se coucher tôt. Le matin, c’est votre «dada».

– Loup : Difficulté à se réveiller le matin. Ne s’active que la nuit.

– Dauphin : il a du mal à s’endormir et à rester endormi. Se sent souvent fatigué.

Mais il n’y a pas que la génétique qu’il faut prendre en compte. Les facteurs environnementaux, tels que l’exposition à la lumière naturelle, les habitudes de sommeil, le style de vie et les obligations professionnelles, jouent également un rôle important dans la détermination du chronotype d’une personne.

Retrouvez toute l’actualité sur metrotime.be