Le bien-être avant tout : voici les tendances amoureuses qui vont redéfinir 2024

30.000 célibataires du monde entier ont été interrogés sur ce qu’ils attendaient pour l’année 2024. 40% des femmes souhaitent ainsi rencontrer des gens qui n’essaieront pas de les changer.

par
ETX
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La priorisation du soi serait l’une des grandes tendances en matière de rencontre amoureuse en 2024, à en croire un rapport de Bumble réalisé auprès d’environ 30.000 utilisateurs de l’application à travers le monde. Les célibataires sondés accorderaient globalement plus de valeur à leur vulnérabilité émotionnelle, à l’amour de soi et à leurs priorités.

La fin de la quête de la perfection?

Entre les podcasts de développement personnel et les modes de vie calibrés prônés sur les réseaux sociaux, de nombreux célibataires souhaiteraient mettre fin à la quête de la perfection, ou du moins la remettre en question. Selon Bumble, 55% des personnes interrogées se sentent obligées de chercher constamment à s’améliorer. En 2024, terminé de sans cesse chercher à être une meilleure version de soi-même. Cette tendance s’appelle le «betterment burnout» (épuisement lié à l’excès d’amélioration de soi-même). Deux tiers des femmes interrogées (68%) comptent prendre des décisions pour elles et leur propre bonheur, loin des diktats imposés. Elles sont désormais 40% à ne vouloir rencontrer que des personnes qui ne tenteront pas de les changer.

«Les célibataires se tournent désormais davantage vers ce qui relève de l’intérieur, travaillant ainsi sur eux-mêmes, et se débarrassant des attentes liées à l’âge, à la perfection et aux délais traditionnels qu’impose la société, pour donner la priorité à des rencontres avec des personnes plus vulnérables et qui acceptent ce qu’elles sont», commente Meg Gagnard, responsable Marketing France chez Bumble.

Prendre en considération ses émotions

Dans le même genre, les célibataires veulent mettre un accent plus fort sur leurs émotions et leur santé mentale. Et cela porte comme nom, le «consider dating». En résumé, on prend en considération ses émotions lorsque l’on entame une relation amoureuse. En effet, selon le rapport, un tiers des sondés (31%) pratique le «slow dating», consistant à prendre son temps en découvrant étape par étape un partenaire potentiel. Plus de la moitié des célibataires (58%) avouent parler plus ouvertement de leur santé mentale avec les autres.

Les femmes sont plus d’un tiers (36%) à activement rechercher des personnes qui s’accordent des temps de pause et qui prennent soin d’elles mentalement. Cela fait écho à la tendance identifiée par Bumble durant la pandémie et le rejet de «jobification» de l’amour, avec un quart (25%) des célibataires ne désirant plus voir leur date comme une checklist à remplir.

Plus de vulnérabilité chez les hommes?

Du côté des hommes, l’expression de la vulnérabilité semble se démocratiser avec «l’open hearted masculinity». Un quart des hommes sondés déclare être devenu plus vulnérable avec les personnes qu’ils fréquentent depuis ces deux dernières années. Et cela aurait un effet positif sur leur santé mentale pour 25% d’entre eux. Près d’un tiers (32%) affirme que la santé mentale est devenue l’un des aspects les plus importants d’une relation.

En France, les hommes semblent moins concernés par la tendance de la masculinité à cœur ouvert, puisque seulement 17% se déclarent plus ouverts aux personnes qu’ils fréquentent. Les Français subiraient encore la pression des stéréotypes de la masculinité traditionnelle, selon Bumble. Un tiers des hommes français parlent de leurs émotions, contre 54% à travers le monde. Ils sont également moins enclins «à challenger les rôles de genre» (29% vs 49%).

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