La Belgique au révélateur contre l’Italie, incertitudes autour d’Eden Hazard et De Bruyne

Les Diables Rouges de Roberto Martinez sont à l’aube de l’ascension d’une nouvelle montagne. Après le Portugal, champion d’Europe en titre, la Belgique va devoir écarter l’Italie de Roberto Mancini vendredi soir à Munich si elle veut composter son strapontin pour le dernier carré de l’Euro 2020. L’issue de ce duel pourrait notamment dépendre des présences, ou non, des maîtres à jouer belges que sont Eden Hazard et Kevin De Bruyne.

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Jeudi en conférence de presse, le sélectionneur national a annoncé la couleur. Il attendra «la dernière minute» pour prendre une décision concernant la présence de ses deux joyaux. Tous deux sont sortis en cours de jeu dimanche dernier à Séville dans une victoire à la Pyrrhus contre la Seleçao.

Connaissant l’impact de ’KDB’ sur le jeu belge et le retour au premier plan du Brainois, auteur d’une partition sans fausse note face au Portugal, leurs absences seraient forcément préjudiciables pour la Belgique. Si Yannick Carrasco a prouvé depuis le début du rassemblement qu’il était en jambe et sur la lancée de son titre acquis avec l’Atlético Madrid, le son de cloche n’est pas tout à fait identique de l’autre côté, où Martinez doit composer avec la forme variable de Dries Mertens et l’inexpérience inhérente à la jeunesse de Jérémy Doku.

Du positif

Le sélectionneur compte malgré tout de nombreuses certitudes dans son équipe, de Thibaut Courtois à Romelu Lukaku en passant par un milieu de terrain composé de Thorgan Hazard, Youri Tielemans, Axel Witsel et Thomas Meunier ainsi que les indéboulonnables Jan Vertonghen et Toby Alderweireld.

L’identité du troisième défenseur est sujette à discussion malgré la performance remarquée de Thomas Vermaelen contre Cristiano Ronaldo en huitièmes. En effet, le tacticien catalan a aligné quatre trios défensifs différents depuis le début du tournoi, adaptant son onze de base à la menace adverse. Continuera-t-il à faire confiance à Vermaelen ou intègrera-t-il Jason Denayer, plus mobile que Vermaelen et Derrick Boyata?

Quid de l’Italie?

Côté italien, Roberto Mancini a vu son capitaine Giorgio Chiellini faire son retour avec le groupe cette semaine. Le défenseur central de la Juventus constitue un pion essentiel dans le dispositif pour contenir Romelu Lukaku. Sa titularisation renverrait Francesco Acerbi sur le banc. L’autre principale incertitude concerne l’un des postes du trident offensif, où Federico Chiesa semble avoir une longueur d’avance sur Domenico Berardi sur le côté droit.

La Belgique présente un bilan largement défavorable contre la Squadra Azzurra avec 4 victoires en 22 confrontations seulement, dont la dernière en match officiel remonte à 1972. Sous la conduite de Mancini, l’Italie a observé un net regain de forme depuis son absence traumatisante au Mondial 2018. Grâce à une victoire au forceps contre une solide équipe autrichienne en huitièmes, la ’Nazionale’ a signé un 31e match de rang sans défaite, effaçant un record qui datait de plus de 81 ans.

Le vainqueur de ce 4e duel belgo-italien à l’Euro défiera la Suisse ou l’Espagne à Londres le 6 juillet. La Nati et la Roja s’affronteront vendredi, dès 18h, à Saint-Pétersbourg.