«Power slap», le concours de gifles qui fait débat (vidéo)
Depuis un mois, l’UFC, une prestigieuse organisation de MMA organise des concours de gifles. Mais c’est quoi exactement? Metro t’explique.
En janvier, Dana White, le patron de l’UFC, une organisation de MMA lançait la «Power Slap league». Ce concours de gifles venu des pays de l’Est fait depuis grandement débat. On t’explique ce que c’est et en quoi ces combats peuvent s’avérer dangereux.
Quelles sont les règles du «Power slap»?
Les règles de ces affrontements sont assez simples. Chaque combattant est réparti dans une catégorie de poids, comme dans la plupart des sports de combats. Le «donneur» de gifles doit garder ses appuis au sol, tandis que le «receveur» encaisse les coups en gardant ses mains derrière le dos. Chaque donneur dispose de 30 secondes pour donner ses coups et vice-versa. Un combat se déroule en maximum en trois rounds. En pratique, il est bien plus court. Le joueur tiré au sort, démarre et a en général de grandes chances de l’emporter dès la première claque.
Quels sont les risques d’un tel combat?
La violence du concours a d’entrée fait polémique. Coups portés à pleine puissance à la tête, peu de temps de repos entre les combats, ce «sport» est loin d’être sans risques pour les participants.
«Il y a une intention de frapper, c’est certain. C’est comme à la boxe, sauf qu’on ne se protège pas. C’est une pratique discutable d’un point de vue éthique et médical. Le principal risque, c’est la commotion cérébrale. Quand on reçoit une gifle, ça provoque des traumatismes crâniens et un mouvement de rotation du cerveau», explique Perrine Capron, médecin des équipes de France de boxe anglaise masculine et féminine au média 20minutes. La pratique peut aussi causer des traumatismes à la mâchoire, selon l’experte.
Des combats loin d’être sans risques, donc!
Retrouvez toute l’actu sur Metrotime.be