Qu’avons-nous pensé de «The Lord of the Rings: The Rings of Power», LA sortie streaming de l’année?
Personne n’en doute: ‘The Lord of the Rings: The Rings of Power’ est, avec ‘House of the Dragon’, une des grandes attractions du streaming de cette année. Amazon a mis les petits plats dans les grands -1 milliard € pour 5 saisons!- pour donner vie à l’œuvre magique de J.R.R. Tolkien. Pour parler de la série, Metro a eu l’honneur de recevoir le roi des Elfes Gil-Galad, incarné par Benjamin Walker (‘Abraham Lincoln: Vampire Hunter’).
‘Le Seigneur des Anneaux’ et les autres livres de J.R.R. Tolkien vous étaient-ils familiers avant de rejoindre cette série?
Benjamin Walker: «J’ai un frère plus âgé et le premier livre pour grands enfants qu’il m’a offert, c’était ‘Le Hobbit’. Depuis, je suis obsédé par ce monde-là. Le dessin animé de Ralph Bakshi à la fin des années 1970 m’a aussi fortement impressionné. Mon père avait un magasin de location de vidéos. Enfant, je devais souvent remettre les boîtes VHS dans les rayons. J’étais totalement fasciné par celle de ce dessin animé. Je n’ai pu voir le film que quand j’avais l’âge, et je l’ai trouvé magnifique. Complètement différent de l’animation que je connaissais déjà.»
Dans la série, vous jouez Gil-galad, le roi des Elfes. De quel genre de créature s’agit-il?
«Ce que je trouve unique chez les Elfes, c’est qu’ils sont extrêmement conscients de tout. Ils savent que les humains ont souvent mauvais caractère et que les Nains sont avides et peu sociables. Et pourtant, ils continuent de s’investir pour la Terre du Milieu. Ils devraient tous pouvoir retourner à Valinor et siroter des cocktails sur la plage des elfes, mais au lieu de cela, ils choisissent de rester dans cet endroit sombre et dégoûtant où tous veulent s’entre-tuer Cela en dit long sur qui ils sont et combien ils aiment la Terre du Milieu.»
Ils parlent souvent de manière très solennelle. Est-ce parce qu’ils ont une longévité exceptionnelle et ont donc tout le temps?
(rires) «Cela se pourrait, oui. Ils comprennent la force du langage. En fait, Tolkien a créé une langue et a inventé une mythologie autour. Les elfes utilisent leurs textes un peu comme une arme de lumière dans le monde sombre ui les entoure. Les mots sont importants pour eux. Ils ne les utilisent pas à la légère.»
‘Les Anneaux du Pouvoir’ a été réalisé en grand secret. Rien ne pouvait fuiter surtout. Vous trouvez ça bien ou parfois un peu exagéré?
«Je trouve cela sain. Il ne faut pas toujours vouloir savoir comment fonctionne exactement un tour de magie. Cela gâche tout. Je trouve très important de bien garder le mystère et la magie. Je ne dois pas nécessairement révéler tout ce qui se passe dans cette saison. En tant que spectateur, je trouverais épouvantable qu’en allant voir ‘Le Sixième Sens’, quelqu’un crie tout d’un coup «Il est mort!» C’est gâcher le plaisir. (rires) Cela me fait penser à cette fois où je suis allé voir ‘Titanic’. À la sortie du cinéma, il y avait des gens qui faisaient la queue pour la séance suivante. J’ai crié pour rire «Le bateau coule!» Sur quoi quelqu’un m’a répondu «Merci, connard!» Là, j’ai trouvé ça exagéré.» (rires)
‘The Lord of the Rings: The Rings of Power’ sera diffusé à partir du vendredi 2 septembre sur Amazon Prime.
Review
À ce qu’il paraît, trois livres seulement précéderaient ‘Le Seigneur des Anneaux’ sur la liste ultime des bestsellers: la Bible, le Petit Livre Rouge de Mao et le Coran. Autrement dit, vous touchez à des textes sacrés si vous voulez adapter une œuvre du maître du fantastique J.R.R. Tolkien. La nouvelle série télé ‘Les anneaux de Pouvoir’ choisit en outre une époque de l’histoire de la Terre du Milieu dont Tolkien lui-même a relativement peu parlé. Elle prend donc beaucoup de libertés pour créer quelque chose qui se doit être très proche de l’œuvre de l’écrivain britannique, et y parvient aussi en grande partie. En toute honnêteté: nous n’avons pu voir que deux épisodes, un peu tôt donc pour des conclusions définitives. Mais en termes de spectacle ‘Les anneaux du Pouvoir’ en jette, à tel point même que la série semble trop grande pour un petit écran. Comparé à un ‘Game of Thrones’, en revanche, il est clair que les acteurs ne sont pas tous aussi à l’aise dans leurs rôles. Un démarrage incertain, avec des possibilités intéressantes, disons. 3/5