Les chauffeurs Uber ne pourront plus circuler à Bruxelles dès ce vendredi
Les chauffeurs titulaires d’une licence LVC (Location de Voiture avec Chauffeur), qui utilisent l’application Uber pour le transport rémunéré de personnes, sont contraints de cesser d’opérer dès ce vendredi, a communiqué Uber. Selon l’entreprise américaine, c’est ce qu’il ressort d’un arrêt de la cour d’appel de Bruxelles, rendu ce mercredi.
«Ce jour, mercredi 24 novembre, la cour d’appel de Bruxelles a rendu un arrêt impliquant que l’injonction de cesser d’opérer, émise en 2015 à l’encontre d’UberPop (qui permettait à des particuliers de fournir des services de transport de passagers), s’applique également aux services de mobilité fournis par des conducteurs professionnels LVC», a déclaré l’entreprise Uber, via un communiqué, mercredi en fin d’après-midi.
«Cela signifie qu’à partir de ce vendredi 26 novembre, à 18h00, 2.000 conducteurs bruxellois titulaires d’une licence LVC perdront leurs sources de revenus, et que des centaines de milliers de passagers n’auront plus accès à ces options de transport sûres et abordables», a-t-elle commenté.
«Cette décision a été prise sur la base d’une réglementation obsolète, rédigée à une époque antérieure aux smartphones, que le gouvernement a promis de réformer au cours des sept dernières années, exercice auquel il a échoué», a déclaré Laurent Slits, qui dirige les opérations d’Uber en Belgique. «Nous sommes profondément préoccupés pour les 2.000 chauffeurs bruxellois LVC qui vont perdre leur capacité à générer des revenus à partir de vendredi. Nous demandons instamment au gouvernement bruxellois d’agir rapidement pour réformer une fois pour toutes le secteur des taxis et des LVC, afin que les chauffeurs puissent continuer à travailler et subvenir aux besoins de leur famille».