Bruxelles: Le festival Flowertime recouvre la capitale de milliers de fleurs

Cette année, pas de Tapis de Fleurs sur le Grand-Place de Bruxelles. C’est le festival Flowertime, qui se tient tous les deux ans, qui va ravir les amateurs de fleurs jusqu’à mardi.

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Belga avec rédaction en ligne
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La Ville de Bruxelles a inauguré ce vendredi le festival Flowertime, qui se tient tous les deux ans, en alternance avec le Tapis de Fleurs de la Grand-Place. Pour l’occasion, les portes de l’Hôtel de Ville sont ouvertes aux férus de fleurs et d’architecture. L’édifice gothique bourgeonne de surréalisme et se pare de bouquets majestueux à admirer jusqu’à mardi.

Des artistes belges et étrangers

Vingt-trois représentants de la fine fleur des fleuristes belges et internationaux ont eu carte blanche pour décorer 15 salles de l’Hôtel de Ville sur le thème du surréalisme, en hommage à René Magritte dont on fêterait les 125 ans cette année. La balade débute par l’œuvre de Riana Setyanigrum, Wendy Kartini Mandik et Sigit Paripurno. L’équipe indonésienne a imaginé un oiseau de paradis chatoyant, enveloppé dans des feuilles tressées selon l’art du janur. La cage d’escalier mène ensuite les badauds et visiteuses vers les salles, sous une pluie de fleurs s’échappant d’arrosoirs en métal orchestrée par Leïla Floral. Dans le grand dégagement trône un chardon monumental fait de papier par Mio Gallery. Le maître-fleuriste Max Hurtaud orne, lui, le cabinet des échevins. Son œuvre «L’Envolée» s’inspire des papillons monarques du Mexique et fait écho au tableau «La Place au Soleil» du peintre au chapeau melon.

Des milliers de fleurs

Dans la salle du conseil communal, les milliers de fleurs arrangées par les orfèvres floraux Maria Sofia Tavares et Marc Noël reflètent la majesté du lieu, tandis que Damien Overputte et Ness Klorofyl ont conjugué leurs univers (luxe pour l’un, écologie pour l’autre) pour imaginer une salle Maximilienne sous une pluie magrittienne. Quant au bureau du bourgmestre, imaginé par Nele Ost, il déborde de paperasse, fleurs et documents s’empilant aux quatre coins de la pièce.

Un troupeau d’éléphants sur la Grand-Place

Un troupeau de neuf éléphants de bois guide jeudi depuis l’aube les curieux vers les portes du festival Flowertime sur la Grand-Place de Bruxelles. Les pachydermes sont l’œuvre de l’artiste sud-africain Andries Botha. Le plus imposant d’entre eux mesurant près de sept mètres de long pour un poids de 500 kilos, leur voyage constituait un véritable exploit, selon l’association Tapis de Fleurs, qui organise Flowertime en alternance avec le rendez-vous qui fleurit les pavés de la Grand-Place.

Les équipes de l’ASBL orneront les mammifères de pétales sur le thème du surréalisme. Elles utiliseront notamment des dahlias, la fleur fétiche du Tapis de Fleurs. Se déplaçant de la Côte au zoo d’Anvers, en passant par le Musée de l’Afrique à Tervuren et le zoo de Planckendaal, les éléphants d’Andries Botha s’offrent un petit détour par la Grand-Place de Bruxelles. Ils retourneront ensuite définitivement à la Fondation Verbeke à Kemzeke, en Flandre orientale, où ils couleront des jours tranquilles au milieu des arbres. Parallèlement à Flowertime, le parcours «Bruxelles en fleurs» parsème de bouquets colorés le cœur de la capitale. Au sein de l’Hôtel de Ville de Bruxelles, une quinzaine de salles seront décorées par la fine fleur des fleuristes nationaux et internationaux.

Les tickets sont disponibles à partir de 10 €. L’entrée est gratuite pour les enfants de moins de 10 ans.

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