Fermeture du Fuse: bientôt un «maire de la nuit» à Bruxelles?
Dans le contexte de l’annonce de la fermeture du Fuse, boîte de nuit bruxelloise, le MR propose de créer une fonction de «maire de la nuit», un ambassadeur du monde de la nuit qui existe déjà dans une quarantaine de villes comme Paris, Amsterdam ou New York. Mais en quoi consiste exactement cette fonction?
Les députés bruxellois du MR Anne-Charlotte d’Ursel et David Weytsman ont déposé une proposition parlementaire en ce sens.
La situation créée par la fermeture du Fuse liée à la gestion des nuisances «illustre à point nommé la nécessité de créer pour Bruxelles une véritable politique de la vie nocturne pour créer des environnements plus dynamiques, plus sûrs, plus inclusifs, plus accessibles. Une vision qui permettrait de concilier les besoins d’une grande capitale internationale pour développer la culture, la fête, la musique, les restaurants, les bars et boîtes de nuit et de l’autre côté le droit à la tranquillité et la lutte contre les nuisances sonores et le tapage nocturne», ont commenté les deux députés libéraux, dans un communiqué.
Pour David Weytsman, le maire de la nuit permettrait de régler des conflits comme celui du Fuse en travaillant en amont avec les autorités politiques, les riverains, l’Horeca et les clubs, bien avant le dépôt d’une plainte.
Selon la députée Anne-Charlotte d’Ursel, ce représentant du monde de la nuit se devrait aussi de travailler avec le secteur sur des règles spécifiques ou avec les autorités sur des zones pourquoi pas souterraines où les normes pourraient être dépassées sans gêner de riverains.
Il existe depuis peu à Bruxelles un Conseil bruxellois de la Nuit (CBN) qui rassemble des représentants de la Brussels By Night Federation, de la police, du SIAMU, de Bruxelles Environnement, des communes mais cet organe n’a été doté ni d’un capitaine qui incarne la fonction ni d’un cap précis.
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