Et si vous jardiniez nu? Cette nouvelle pratique devient de plus en plus tendance
Et si vous jardiniez dans votre plus simple appareil en ce premier samedi du mois de mai? Non, il ne s’agit pas d’une idée farfelue ou d’un nouveau défi, mais d’une pratique inventée il y a 17 ans aux États-Unis par un permaculteur, adepte du naturisme. Et qui, depuis quelques années, a traversé l’Atlantique pour s’inviter dans l’Hexagone.
Ne vous étonnez pas si vous jetez un coup d’œil à travers la haie de votre jardin et que vous apercevez votre voisin… entièrement nu! Car cette journée du 7 mai met le «nude gardening» (ou «jardinage nu «en français) à l’honneur. Une pratique qui peut surprendre, mais qui est pourtant célébrée à travers le monde depuis pas moins de 17 ans, chaque premier samedi du mois de mai.
Inventé en 2005 par les Américains Mark Storey, rédacteur pour la revue «Nude & Naturel magazine» et le permaculteur Jacob Gabriel, l’intitulé de cette journée a de quoi surprendre. Là où certains y verront une forme d’exhibitionnisme pour le moins étrange, d’autres s’amuseront de cette pratique en y voyant plutôt une manière originale de pratiquer le naturisme. Et ces derniers ne sont pas loin de la réalité, puisque le but premier du «nude gardening» est précisément de ne «faire qu’un» avec la nature.
Une sorte de philosophie qui a fait son chemin et qui n’est pas sans nous rappeler celle du « earthing », une pratique (elle aussi originaire des États-Unis) qui incite à marcher pieds nus sur des matériaux naturellement conducteurs comme l’eau, le sable ou la terre, afin de bénéficier de leur énergie. Le fait de connecter directement son corps à la Terre pourrait même rééquilibrer votre organisme et soigner des maux comme le stress, la fatigue ou encore les douleurs chroniques!
En plus de son lien avec la nature et de ses vertus apaisantes pour le corps et l’esprit, le jardinage nu prône une autre «philosophie», cette fois axée autour du body positive. Car le fait de jardiner nu serait aussi une façon de d’accepter son corps tel qu’il est, peut-être sa forme ou ses soi-disant imperfections. Théorie à laquelle ont bien sûr adhéré en premier lieu la communauté naturiste française (l’une des plus importantes au monde), qui compte près de 2,6 millions de personnes.
Célébrer son corps et se connecter à la nature… Deux arguments chocs qui donneront peut-être envie à certaines et à certains de se dénuder en ce joli mois de mai! Attention toutefois si l’idée vous prenait de faire subitement tomber la chemise pour arroser les plantes du parc public situé près de chez vous. Pour rappel, se dévêtir en public (en dehors des zones réservées) en France est passible d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende.
Jardiner nu, pourquoi pas, mais en privé et à l’abri des regards indiscrets!