Son médecin lui facture 37 euros parce qu’elle pleure durant son rendez-vous

Camille Johnson, une jeune femme de 25 ans, n’en croit pas ses yeux et on la comprend: celle-ci a partagé la photo de la facture de sa sœur chez le médecin. Celui-ci a facturé le fait qu’elle a pleuré durant son rendez-vous chez le médecin. Sa photo est devenue virale.

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Rédaction en ligne
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On ne peut pas dire que le rendez-vous chez le médecin s’est bien passé pour la sœur de Camille Johnson, une jeune femme de 25 ans. Celle-ci a relayé l’épisode qui est arrivé à sa sœur sur les réseaux sociaux, et son histoire est devenue virale.

Sur Twitter, elle a expliqué que sa sœur est atteinte d’une maladie rare et qu’elle est devenue émotive durant le rendez-vous parce qu’elle se sentait impuissante. « Une larme et ils lui ont facturé 37 euros sans expliquer pourquoi elle pleure, essaie d’aider, fait une évaluation, une ordonnance, rien», déplore-t-elle. Son histoire a été retweetée à plus de 65.000 reprises et a été likée par plus de 500.000 utilisateurs.

Un rapide test

Le médecin considère en fait qu’il lui a fait passer un brief, une brève analyse de la santé mentale qui teste les signes de trouble déficitaire de l’attention/hyperactivité (TDAH), de dépression, d’anxiété, de risque suicidaire voire de toxicomanie. Il s’agit généralement d’un questionnaire qui est donné avant le rendez-vous chez le médecin, ce qui est facturé depuis 2015.

Toutefois, la sœur de Camille n’a pas évaluée par son médecin: « Ils ne l’ont pas évaluée pour la dépression ou d’autres maladies mentales, et ils n’ont pas non plus discuté de sa santé mentale avec elle. Elle n’a jamais parlé à un spécialiste, n’a été référée à personne, n’a rien prescrit et ils n’ont rien fait pour améliorer sa santé mentale.»

« Nous avons besoin d’un changement radical dans le secteur de la santé, et j’ai pensé que partager une histoire vraie en ligne serait un bon moyen d’ouvrir la conversation et d’aider à plaider en faveur du changement. J’espère vraiment que ce tweet pourra inciter à l’amélioration de notre système de santé et être un avertissement pour l’avenir», a conclu Camille.