Une nouvelle tendance TikTok invite à se parfumer de sécrétions vaginales pour mieux séduire (vidéo)
Les tendances TikTok se suivent mais ne se ressemblent jamais. Certaines utilisatrices conseillent aux jeunes femmes le «vabbing», le fait de se parfumer avec leurs sécrétions vaginales afin de mieux séduire… Mais qu’en dit la science?
Vous n’avez certainement jamais entendu du «vabbing» et pour cause. Cette technique consiste à se parfumer avec ses sécrétions vaginales afin de séduire grâce aux phéromones. Si l’idée ne date pas d’hier, elle est depuis peu reprise sur TikTok et constitue une nouvelle tendance.
Suivie par près de 400.000 personnes, Mandy Lee a propagé cette mode dans une vidéo qui compte plus d’un million de vues, mais qui n’est plus disponible en ligne. «Je le jure, avec le vabbing, tu vas attirer des gens. Tu vas avoir des dates, des coups d’un soir ou juste des boissons gratuites toute la nuit», expliquait-elle dans la publication. La jeune femme livrait également un mode d’emploi pour le moins élémentaire, puisqu’il faut frotter l’intérieur de son vagin avant de se tamponner les parties du corps que l’on veut «parfumer».
Et cela fonctionnerait, puisqu’elles sont plusieurs, dans les commentaires, à avoir indiqué qu’elles avaient connu un franc succès après s’être parfumées de la sorte.
Placebo ou réelles vertus?
À l’heure actuelle, le phénomène du vabbing n’a pas encore été réellement étudié par des scientifiques. Toutefois, la dermatologue américaine Blair Murphy-Rose confie à nos confrères du «New York Post»: «Nous ne pouvons pas affirmer avec certitude que les phéromones humaines affectent le comportement sexuel humain.» En 2021, des chercheurs égyptiens estimaient que les phéromones jouaient un rôle assez mineur dans l’attraction chez les humains.
Mais le «vabbing», aussi anecdotique qu’il puisse sembler, comporte des risques: «Les fluides vaginaux peuvent transmettre certains microbes à une autre personne par contact physique, y compris des IST comme la gonorrhée, la chlamydia et la trichomonase, bien que le risque de transmission soit certainement beaucoup plus élevé lors des rapports sexuels.»
Blair Murphy-Rose conclut en affirmant que les jeunes femmes ont sans doute bénéficié d’un effet placebo. Leur confiance a pu être décuplée parce qu’elles croyaient dur comme fer que s’être «vabbées», ferait la différence. Reste à savoir si vous tenterez aussi l’expérience du «vabbing» dans votre vie privée. De notre côté, on passe notre tour.