Qu’est-ce qu’on lit? «Dernier week-end de janvier» de Bastien Vivès
Denis Choupin, dessinateur reconnu de la série Opération Hitler, arrive à Angoulême pour le traditionnel Festival International de la Bande Dessinée. Entre séances de dédicaces, repas sur le pouce et vieux copains croisés en coup de vent, cette édition ne semble pas vraiment devoir sortir du lot jusqu’à ce qu’il fasse la connaissance de Vanessa, l’épouse d’un collectionneur de BD. Sur les quelques jours du festival, cette rencontre va bouleverser leurs deux vies, jusque-là sans histoire.
Dans «Dernier week-end de janvier», Bastien Vivès retrace une éphémère histoire d’amour entre deux adultes. Une parenthèse de quatre jours, de jeudi à dimanche, durant laquelle il plonge le lecteur dans les coulisses du festival d’Angoulême. Entre deux séances de dédicaces, il fait vivre avec beaucoup de subtilités la rencontre, et l’attirance progressive, entre un dessinateur de BD et une femme venue accompagner son mari au festival. Avec «Dernier week-end de janvier», Bastien Vivès fait ce qu’il fait de mieux. Il livre une tranche de vie, une comédie romantique, à la fois magique et mélancolique. De son propre aveu, c’est l’album le plus personnel qu’il a fait jusqu’à présent et on en redemande !
«Dernier week-end de janvier», de Bastien Vivès, éditions Casterman, 184 pages, 20 €