Qu’est-ce qu’on lit? «Gone with the wind» de Pierre Alary

Ça raconte quoi?

Scarlett O’Hara, jeune fille d’une riche famille d’Atlanta au sud des États-Unis, connaît une vie douce et confortable, menée au rythme de son caractère déterminé et audacieux. Lorsque la Guerre de Sécession débute en 1861, ses repères s’écroulent, et de lourdes responsabilités s’imposent à elle. Au milieu de la destruction et de la mort, Scarlett rêve pourtant d’amour: celui pour Ashley Wilkes, pourtant promis à une autre, et qu’elle porte secrètement depuis toujours. L’arrivée de Rhett Butler, homme sans foi ni loi, aussi immoral que séduisant, rebattra de nouveau les cartes dont la jeune fille dispose pour atteindre le bonheur.

Ce qu’on en pense

«Gone with the wind», en anglais, ce nom ne vous dit peut-être rien. Mais en en françaisle titre«Autant en emporte le vent» risque de beaucoup plus vous parler. C’est un roman de Margaret Mitchell paru en 1936, devenu quelques années plus tard, l’un des films les plus connus de l’histoire du cinéma. Et si vous l’avez loupé, Pierre Alary vous offre une séance de rattrapage, en bande dessinée. L’auteur et dessinateur français livre une adaptation réussie et accessible à toutes et à tous de ce récit se déroulant il y a près de deux siècles et pourtant intemporel. Le gros point fort de cette adaptation est la qualité du dessin de Pierre Alary. Le tout est livré dans un luxueux album, avec son dos toilé rouge et ses dorures sur la première et la quatrième de couverture. Seul regret: il faudra atteindre quelques mois pour la sortie du second tome.

«Gone with the wind», de Pierre Alary, éditions Rue de Sèvres, 136 pages, 15 €, sortie le 5 avril 2023