Qu’est-ce qu’on (re)lit? Le «Dracula» de Georges Bess

Quoi de mieux le lendemain d’Halloween que de se replonger dans l’excellente adaptation de «Dracula» signée Georges Bess? Ça tombe bien, une nouvelle édition augmentée vient de sortir.

par
Thomas Wallemacq
Temps de lecture 2 min.

Qu’est-ce que ça raconte?

En 1897, le public découvre dans les pages d’un roman épistolaire écrit par Bram Stoker l’extraordinaire personnage de Dracula, être immortel qui se repaît du sang des vivants pour les transformer à leur tour en créatures maléfiques. Si Stoker n’a pas inventé la figure du vampire, il lui a malgré tout conféré sa forme moderne en faisant du comte Dracula une figure iconique et emblématique inspirant des générations d’auteurs. Et bien que le roman ne fût pas un best-seller immédiat, il connut un écho mondial à travers des adaptations cinématographiques devenues au moins aussi cultes que l’œuvre d’origine. Pour la bande dessinée, l’immense Georges Bess nous donne sa version du mythe tout en s’attachant à retranscrire au plus près l’âme du roman.

Qu’est-ce qu’on en pense?

Sorti à l’automne 2019, le «Dracula» de Georges Bess avait fait l’unanimité. Trois ans plus tard, cet album marquant est déjà de retour dans une édition augmentée ou «définitive» selon les termes de Glénat. Au programme: un cahier de croquis et d’études de cinq petites pages, mais surtout, à la fin de l’album, une adaptation inédite de la nouvelle «L’invité de Dracula». Il s’agit d’une ébauche de «Dracula» qui aurait pu être le premier chapitre du roman de Bram Stoker mais qui n’a jamais publié. C’est seulement à sa mort que sa femme publia un recueil de nouvelles parmi lesquelles on retrouvait «L’invité de Dracula», revisité ici par Georges Bess en 15 planches.

Si vous avez déjà «Dracula» de Bess dans votre collection, le contenu de cette édition augmentée est sans doute un peu léger pour repasser à la caisse. Par contre, si vous étiez passé à côté de ce chef-d’œuvre, c’est l’occasion idéale! Et si vous voulez encore un peu plus de Georges Bess, on ne peut que vous conseiller de vous jeter sur son adaptation de «Frankestein» qui était sortie l’an dernier.

«Dracula», de Georges Bess, éditions Glénat, 224 pages, 27,5 €