Une centaine d’auteurs, dont le prix Nobel Annie Ernaux, accueillis au Passa Porta festival pour une édition «refuge»
Côté programme
Le Passa Porta, c’est un week-end en forme de parcours à la carte dans Bruxelles, placé sous le signe de la littérature contemporaine. Festival nomade et sans frontières, il se décline sous une septantaine de rendez-vous de tons variés: entretiens, débats, balades guidées, concert littéraire, performances, créations, lectures publiques…
Côté invités
Le Passa Porta, c’est avant tout un dialogue avec les voix qui comptent dans le paysage littéraire contemporain, qu’elles soient belges ou venues du bout du monde.
Parmi les immanquables de cette 9e édition, on note évidement le grand entretien exceptionnel avecla récente prix Nobel de littérature,
En pleine résonance avec l’actualité, les écrivaines ukrainiennes Oksana Zabuzhko et Victoria Belim seront également présentes pour témoigner d’une tragédie annoncée depuis longtemps.
Côté international, on retient la venue de l’écrivain pakistanais Mohsin Hamid (à retrouver lors de la soirée d’inauguration ce jeudi), de l’historien britannique Timothy Garton Ash, de la philosophe néerlandaise Connie Palmen, de la romancière et nouvelliste mexicaine Guadalupe Nettel, du romancier coréen Sang Young Park, ou encore de l’auteur malaisien Tash Aw.
Parmi les participants, on retrouve également une belle sélection de plumes belges avec Lisette Lombé, Myriam Leroy, Antoine Wauters, Philippe Marczewski, Lize Spit, Alexandre Valassidis, Caroline Lamarche, Veronika Mabardi, Joëlle Sambi, Camille Pier…
La particularité de cette année
Cette édition du PPF est placée sous la thématique du refuge. Une thématique qu’elle partagera avec le sommet de l’ICORN, que le festival accueille en collaboration avec la ville de Bruxelles: un grand rassemblement du réseau international des villes-refuges pour écrivains, artistes et journalistes en exil.
L’ICORN (International Cities Of Refuge Network) réunit en effet 80 villes dans le monde accueillant des écrivains menacés. Quant à Bruxelles, elle encadre des auteurs en exil pendant deux ans. Tous ces auteurs en exil se rassemblent chaque année et notre capitale les accueillera donc pour le meeting 2023.
Le «refuge», ce seront aussi des lieux conçus pour accueillir les festivaliers, le temps d’une pause lecture, de se faire lire un poème, de se retrouver, échanger, de siroter un verre ou encore d’acquérir les livres des auteur.rices du festival.
En pratique
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