Clap de fin pour La Casa de Papel: 5 choses que vous ignoriez sur la série culte

Noms de personnages, lieux de tournage, références historiques… Voici cinq choses à savoir sur «La casa de papel», série espagnole devenue un phénomène planétaire, dont les derniers épisodes seront diffusés vendredi sur la plateforme américaine Netflix.

par
AFP
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Débuts d’audience décevants

Avant d’intégrer le catalogue de Netflix, «La casa de papel» a été diffusée sur la chaîne espagnole Antena 3. Le premier épisode, diffusé le 2 mai 2017, a été vu par plus de quatre millions de téléspectateurs mais l’audience est ensuite largement retombée: seul 1,4 million de personnes avait ainsi vu le dernier épisode de la deuxième partie lorsque la diffusion sur Antena 3 a pris fin.

Crise et subversion

La crise de 2008, qui a traumatisé l’Espagne et obligé l’Etat à injecter des milliards d’euros dans les banques du pays, a servi de tremplin à la série, en rendant sympathiques aux yeux du public ses héros, des braqueurs érigés en rebelles anti-système. Leurs combinaisons rouges et leurs masques de Dali sont devenus monnaie courante dans les manifestations et la chanson principale de la série, «Bella Ciao», hymne de la résistance des Partisans italiens durant la Deuxième Guerre mondiale, a retrouvé son lustre d’antan.

Fiction et réalité

En décembre 2020, un groupe d’hommes cagoulés a braqué une banque à Cruciúma, dans le Sud du Brésil, en utilisant un mode opératoire proche de celui de «La Casa de papel». Lourdement armés, les malfaiteurs ont fait sauter les coffres de l’agence avec des explosifs puis éparpillé des billets de banque dans les airs, avant de prendre la fuite. Des habitants sont alors venus récupérer l’argent, entravant l’action de la police.

Tokyo, Rio, Berlin…

Dans la série, tous les braqueurs s’identifient par des noms de ville. L’idée est partie d’un T-shirt porté par le créateur de la série, Alex Piña, sur lequel était écrit le mot «Tokyo». La capitale japonaise est devenue le nom de baptême de l’une des actrices, Ursula Corbero, et ce filon a été creusé pour les autres personnages: Lisbonne, Nairobi, Berlin, Moscou,etc.

Façade trompeuse

Il est courant à Madrid de voir des admirateurs de «La casa de papel» prendre des photos devant la Fabrique nationale de la monnaie, où se déroule l’action principale de la série. Mais pour des raisons de sécurité, les images extérieures du bâtiment ont été tournées devant une autre institution, à l’architecture similaire: le Conseil supérieur de la recherche scientifique (CSIC). Même chose pour les images du toit, filmées sur la terrasse de l’École technique supérieure des ingénieurs aéronautiques, dans l’Ouest de la capitale espagnole.