Denis Brogniart accusé de harcèlement moral: «Il m’a délibérément insultée et humiliée en plateau»
Le présentateur iconique de Koh-Lanta Denis Brogniart est dans la tourmente. Celui-ci est accusé par d’anciennes collaboratrices de harcèlement moral, notamment via des accès de colère. Interrogé par nos confrères de Voici, l’animateur s’est excusé de son attitude.
Depuis maintenant plus de vingt ans, Denis Brogniart est l’un des visages emblématiques de TF1, tant pour son rôle dans divers magazines sportifs que pour la présentation de Koh-Lanta et Ninja Warrior. Mais l’image du présentateur risque d’être un peu ternie. Des anciennes collaboratrices l’accusent de harcèlement moral et parlent même d’expériences traumatisantes dans les colonnes de Voici.
Plusieurs témoignages concordants
L’une d’entre elles évoque un épisode vécu en 2018 sur le plateau du Mag, lors de la Coupe du Monde. La journaliste aurait, à l’époque hésité sur la question qui s’adressait aux téléspectateurs avant une pub. Durant la pause qui a suivi, Denis Brogniart l’aurait humiliée publiquement, en lui disant notamment qu’elle n’était «qu’une merde, tout juste bonne à sourire». Résultat des comptes: la journaliste avait contacté sa direction pour lui signaler qu’elle ne souhaitait plus collaborer avec quelqu’un qui l’a «délibérément insultée et humiliée en plateau».
Ce n’est pas tout, puisqu’une autre journaliste affirme que Denis Brogniart ne «supporte pas la co-présentation et pique des colères folles avec ses subordonnées», tandis qu’une troisième raconte que ses deux années aux côtés du présentateur de Koh-Lanta étaient les pires de sa carrière. Même son de cloche du côté d’un responsable syndical de TF1: «Tout le monde sait que Denis Brogniart est capable de colères humiliantes en public, surtout avec les femmes.»
Le présentateur s’excuse
Les journalistes de Voici ont laissé un droit de réponse à Denis Brogniart, qui n’a pas nié ce qui lui était reproché et qui s’est d’ailleurs excusé: «Je suis très engagé, perfectionniste et à l’occasion de deux directs sur TF1, où la pression est très intense, j’ai eu des mots qui ont dépassé ma pensée, des propos qui ont heurté certaines personnes et je le regrette. Rien ne justifie mon comportement, qui faisait suite à certaines difficultés. Ces faits isolés ne rendent pas compte des relations privilégiées basées sur le respect et la bienveillance que j’entretiens avec les équipes techniques et rédactionnelles des programmes auxquels je participe depuis 30 ans. Je tiens à présenter mes excuses à celles et ceux que j’ai pu blesser.» Faute avouée, à moitié pardonnée?
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