Eve Gilles élue Miss France 2024 (photos)

Miss Nord-Pas-de-Calais, revendiquant la «diversité» de la femme, a été élue Miss France 2024, samedi soir à Dijon, devant 5.000 fans croyant encore au «conte de fées» face aux accusations de concours «sexiste», encore renforcées par une récente condamnation en justice pour des images de candidates filmées seins nus en 2018.

par
Belga
Temps de lecture 2 min.

Originaire de Dunkerque, Eve Gilles, 20 ans, a fait de sa candidature le symbole de la «diversité» féminine. «Personne ne doit vous dicter qui vous êtes», avait-elle déclaré lors du concours de beauté, revendiquant ses cheveux coupés courts comme une différence par rapport aux autres Miss, toutes à la chevelure longue.

La nouvelle «reine de beauté», qui succède à Indira Ampiot, Miss Guadeloupe, a été élue par les téléspectateurs, pour une moitié de la note, et par un jury de sept femmes, pour l’autre moitié.

Polémique

Le concours intervient cependant après une condamnation par le tribunal de Lille mardi, de la filiale de TF1, e-TF1, et la société Endemol qui coiffait alors la Société Miss France. En cause la diffusion à près de huit millions de téléspectateurs des images de deux Miss régionales, filmée la poitrine nue, le 15 décembre 2018, par une caméra installée à leur insu.

Les organisateurs avaient présenté leurs excuses pour ce «couac» mais l’accroc ajoute à la polémique entourant le concours de beauté qui, malgré quelques réformes, reste très critiqué.

Symbole de «réussite»

Désormais centenaire, Miss France est un symbole de «réussite», assure la Société Miss France. «C’est un ascenseur social», affirme sa présidente Alexia Laroche-Joubert, évoquant des Miss devenues «femmes d’affaires, médecins ou encore réalisatrices».

Les critères ont de plus été «modernisés», assure-t-elle. Une candidate n’a désormais plus de limite d’âge et peut être transgenre, mariée, mère... et même tatouée.

Retrouvez toute l’actu sur Metrotime.be