Gilles Bouleau donne son point de vue sur l’affaire PPDA
L’actuel présentateur du JT de TF1 assure qu’il n’était au courant de rien.
Ce 30 avril, le présentateur du JT de TF1 Gilles Bouleau était invité sur le plateau de l’émission «On est en direct». Trois jours après la diffusion de témoignages accusant Patrick Poivre d’Arvor d’agressions sexuelles dans «Complément d’enquête», le journaliste a bien évidemment été invité à s’exprimer sur ce sujet. «Petit un: je pense c’était il y a très longtemps; petit deux: je pense que les protagonistes de l’époque ne sont plus là; et troisièmement, alors à titre personnel, moi pendant dix ans je n’étais pas là, j’étais là au début et je suis revenu en 2011, je crois qu’il y a plein de gens qui étaient dans la rédaction, comme moi, qui ne savaient pas», a assuré le journaliste.
«Je ne savais pas. Je n’ai aucune raison de mentir ou de cacher. Je n’ai ni animosité, ni protection à apporter à PPDA: je ne savais pas», a-t-il indiqué quelques secondes plus tard.
Pour rappel, une nouvelle plainte pour viol visant Patrick Poivre d’Arvor a été déposée jeudi, peu avant la diffusion de l’émission «Complément d’enquête». Mathilde (le prénom a été modifié), à l’origine de la nouvelle plainte, dénonce un viol dans les locaux de TF1 à Boulogne-Billancourt en février 1995. À l’époque âgée de 24 ans, journaliste tout juste diplômée, elle déclare avoir été invitée dans le bureau de PPDA où il l’aurait «embrassée» puis «basculée sur la moquette». «Il a enlevé mon pantalon, il a enlevé son pantalon et il m’a violée. Je n’avais plus aucun réflexe», décrit anonymement la plaignante.
Selon elle, quelques jours plus tard, «il m’a attrapée par les cheveux et a approché mon visage de son sexe. Là, je me suis débattue». La plaignante a également déposé plainte pour tentative de viol, selon une source proche du dossier. Contactée par l’AFP, l’avocate de PPDA, Jacqueline Laffont, a indiqué ne pas souhaiter réagir.