«Je ferai avec plaisir deux ans de prison»: les nouveaux propos transphobes de J.K. Rowling révoltent la Toile

Ce n’est plus un secret. L’écrivaine de la saga «Harry Potter», J.K. Rowling s’est fait connaître ces dernières années pour ses propos transphobes et dernièrement, elle en a rajouté une couche.

par
Sarah Mangeleer
Temps de lecture 2 min.

Les nouveaux faits se sont produits sur X (anciennement Twitter). Comme à son habitude, J.K. Rowling a mis le feu aux poudres en postant sur la plateforme. Cette fois-ci, elle a publié une photo d’un mur appartenant à un service du ministère britannique de la Justice sur lequel il est inscrit: «Répétez après nous: les femmes trans sont des femmes». Sous ce cliché, l’autrice a écrit un simple et catégorique: «Non.» qui a, évidemment, suscité une vague d’indignation dans les commentaires.

«Je ferais avec plaisir deux ans de prison»

Un internaute s’est ensuite empressé de lui rappeler que son commentaire transphobe lui vaudrait «deux ans de prison» si jamais la loi proposée par le Labour (qui chercheà transformer les propos transphobes en véritablecrime de haine) était adoptée. Ce à quoi J.K. Rowling n’a pas tardé à répliquer: « Je ferai avec plaisir deux ans de prison si l’alternative est l’obligation d’utiliser dans mon langage des termes faux qui tordent la réalité […]. Amenez-moi devant le juge. Je m’amuserais plus que sur n’importe quel tapis rouge.», a-t-elle décrété avant de poursuivre avec une ironie mordante: «J’aimerais bien être affectée à la bibliothèque de la prison, pour des raisons évidentes. Mais la cuisine ça passerait aussi. La buanderie ça serait compliqué, je fais rétrécir les vêtements et je colore tout en rose Mais ça ne serait pas un souci si tout ce que je dois laver ce sont des draps j’imagine.»

Un discours qui ne passe plus

Les propos de l’écrivaine sont en total désaccord avec le Parti travailliste britannique (le grand favori des élections législatives prévues en 2025) qui est bien déterminé à «durcir les peines pour les personnes qui utiliseraient volontairement les mauvais pronoms pour désigner les personnes trans» souligne le Huffington Post. D’ailleurs, Cyrus Engerer, un député européen et membre du Labour Cyrus Engerer, n’a pas hésité à partager en story sur son compte Instagram son avis sur la polémique: «Le discours transphobe qui circule en Grande-Bretagne est inquiétant et atteint des sommets. On doit désigner les gens transphobes pour ce qu’ils sont vraiment

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