La suite très attendue d’«Avatar» dévoilée à Londres
Les fans et la planète cinéma ont les yeux rivés sur Londres, où est projeté mardi soir «Avatar 2», le film le plus attendu de l’année par les salles qui espèrent oublier enfin la pandémie et engranger des milliards de recettes.
«Avatar: la voie de l’eau», signé James Cameron, débarque mercredi 14 décembre sur les grands écrans français, deux jours après aux États-Unis, avec une triple ambition: dépasser le premier opus, plus gros succès de l’histoire du box-office mondial, démentir la mort du cinéma en salles, et faire naître une saga aussi mythique que «Star Wars».
Treize ans après «Avatar», qui tutoie les trois milliards d’euros de recettes planétaires, ce deuxième volet reprend le chemin de l’astre Pandora, à des années-lumière de la Terre, pour une fable de science-fiction à tonalité écolo.
Un secret bien gardé
Tourné comme le premier pour la 3D, avec des images numériques à foison, le film s’étire sur trois heures et douze minutes. Contrairement aux prédictions de James Cameron à l’époque, «Avatar» n’a pas permis d’imposer largement au cinéma l’image en relief, qui nécessite le port de lunettes ad hoc, mais le réalisateur s’accroche à cette technologie.
Le secret sur l’intrigue est jalousement gardé, mais le film doit permettre de découvrir une nouvelle tribu d’extraterrestres autochtones, vivant en milieu marin, et met en scène les survivants du premier opus, Jake Sully (Sam Worthington), Neytiri (Zoe Saldana) et leurs enfants.
Kate Winslet intègre le casting, un quart de siècle après «Titanic», autre succès mondial du même Cameron.
Énorme enjeu
Le film représente un énorme enjeu pour le cinéaste, roi incontesté du box-office mondial, qui a enchaîné les records avec «Titanic» puis le premier «Avatar», ce dernier étant toujours le film le plus rentable au monde.
L’enjeu est aussi de taille pour Disney: les images du troisième opus sont déjà tournées et un nouvel «Avatar» est prévu tous les deux ans au moins jusqu’au 5e, en 2028.
«La sortie du film est un gros test pour l’industrie mondiale du cinéma, tout le monde l’attend», analyse pour l’AFP Eric Marti, directeur général de Comscore France, qui mesure et analyse l’audience des films.
«Pendant deux ans, il n’y en a eu que pour les plateformes. Pour les cinémas, cette sortie c’est +L’empire contre-attaque+: la réaffirmation de la primauté de la salle» sur tous les autres canaux de diffusion, ajoute-t-il.
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