Le rappeur français Maes visé par un mandat d’arrêt: voici ce qu’on sait

Ce mardi, le tribunal correctionnel de Paris a émis mardi un mandat d’arrêt contre Walid Georgey, connu sous le pseudonyme de Maes, un célèbre rappeur français installé à Dubaï. Voici ce qu’il s'est passé.

par
C.D
Temps de lecture 2 min.

La justice française vient d’émettre un mandat d’arrêt contre le célèbre rappeur français Maes. Il était attendu au tribunal correctionnel de Paris ce mardi et devait comparaître pour des coups de poing datant de 2018 mais ne s’est pas présenté.

Faits de violence

Le rappeur de 28 ans, qui est libre, doit être jugé pour des violences en réunion datant de septembre 2018 à Paris et ayant entraîné six jours d’ITT (incapacité temporaire de travail). S’il a depuis indemnisé la victime à qui il avait asséné des coups de poing au visage et que cette dernière ne s’est pas constituée partie civile, cela n’a en rien éteint les poursuites judiciaires à l’encontre du rappeur originaire de Villepinte (Seine-Saint-Denis).

Excuses non valables

« Le tribunal avait demandé la comparution personnelle de M. Walid Georgey », a expliqué le président de la 13e chambre correctionnelle, Guillaume Daïeff. Le tribunal « estime que ses excuses ne sont pas valables », explique-t-il pour justifier la décision prise. Son avocate, Me Diane de Condé, avait pourtant avancé le droit permettant au prévenu d’être représenté à son procès et demandé au tribunal de juger l’affaire en son absence. « Il n’est pas là pour fuir ses responsabilités (…) Ce n’est pas nécessaire d’émettre un mandat d’arrêt », explique-t-elle.

Retenu à Dubaï

Selon l’avocate, des « raisons professionnelles » ont retenu l’artiste à Dubaï, où il vit depuis 2020. Maes devait en effet effectué un « showcase » lundi soir et plusieurs journées d’enregistrement en studio étaient prévues cette semaine. Des excuses qui n’ont pas convaincu la procureure. « On ne loue pas un studio le jour où on doit comparaître devant un tribunal, il savait que sa présence était indispensable », s’est-elle agacée. Le tribunal refusant de juger le dossier sans lui, le procès a été renvoyé au 5 juin 2024. En attendant l’audience, le tribunal a donc émis un mandat d’arrêt à l’encontre du rappeur, conformément à la loi.

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