Lucie Bernardoni, finaliste de la Star Ac’, menacée de mort après avoir défendu Stromae
Des internautes n’ont pas apprécié qu’elle prenne la défense de Stromae et lui ont fait savoir avec une violence inouïe.
Vous vous souvenez peut-être de Lucie Bernardoni, la chanteuse qui avait perdu en finale de la quatrième saison de la «Star Academy» contre Gregory Lemarchal. Sur Instagram, elle a décidé de prendre la défense de Stromae qui a été insulté par Booba le week-end dernier. «Trois grosses merdes (Stromae, Gims et Orelsan, ndlr) et l’autre y revient gonflé au xanax sur TF1, y nous parle de sa dépression mais fréro le monde entier est entrain d’couler on s’en bat les couiles de ta vie. Tu nous sers à quoi on t’a pas attendu pour déprimer nous on a plus aucune liberté. Va prendre tes cachetons et reste au lit! Ah jpp excusez-moi», avait écrit le Duc de Boulogne sur Instagram.
Des propos violents qui ont donc fait réagir Lucie Bernardoni, elle aussi sur Instagram. «Nous, les gens angoissés et dépressifs, souhaitons à Booba une bonne crise d’angoisse. Une vraie, celle qui te fait croire que tu es en train de mourir, avec les sueurs, le cœur qui s’accélère, la totale. Faut-il encore avoir la sensibilité et les neurones nécessaires pour qu’elle arrive». Une petite pique qui n’a visiblement pas plu au fan de Booba, qui n’ont pas tardé à l’insulter et à la menacer de mort.
«Je me demande si certains se rendent compte de ce qu’ils écrivent»
«Quand je lis certains commentaires ici ou là depuis quelques heures, quand je prends conscience de la gentillesse de certains et de l’inconscience des autres qui me souhaitent de ’me jeter sous un pont’ entre autres réjouissances, je me demande si certains se rendent compte de ce qu’ils écrivent. Il va falloir être coriaces et forts les petits. Ce monde est difficile, mais gardez en vous, toujours, cette petite lumière d’enfance qui peut vous emporter n’importe où. Et à ceux qui insultent, souhaitent ma mort ici ou ailleurs, pour si peu, allez tous bien vous faire foutre».
«Je bénis le temps des face-à-face où l’anonymat ne permettait pas toute cette haine gratuite envers les autres. Encore une fois, moi, j’écris en mon nom. J’assumerai toujours tout ce que je pense sur des sujets qui me touchent. J’aimerais tant voir en face les lâches derrière leurs écrans. Je suis une femme, je parle haut et j’écris fort. Qu’importe. Menacez-moi, insultez-moi. Continuez, si certains le souhaitent. Mais n’oubliez jamais qu’un jour, tout se paie. Toujours. Le karma, paraît-il. Bonne journée à tous. Même les connards, si ça peut les calmer», a-t-elle écrit ce lundi, avant que sa publication ne soit supprimée par Instagram.