Samira, dernière candidate belge dans «Masterchef»: «Je donne le maximum pour représenter notre pays»
Samira est la dernière représentante de notre pays toujours en lice dans le concours «Masterchef», qui a fait son retour sur AB3 il y a quelques semaines. Chaque mardi, la puéricultrice de Dilbeek impressionne le public et les chefs grâce à sa cuisine aux touches maghrébines.
Qu’est-ce qui vous a poussée à participer à l’émission?
«On m’a contactée pour me dire qu’un concours culinaire allait commencer sans me donner le nom exact. Et moi, quand on me dit concours culinaire, je fonce. J’avais un petit doute sur ‘Masterchef’ car j’avais lu un article disant que ‘Masterchef’ pouvait ressusciter.»
Vous étiez une fan de l’émission?
«Oui, depuis toujours. Je suis une amatrice et ‘Masterchef’ est vraiment l’émission consacrée aux amateurs. J’ai fait d’autres émissions culinaires mais on était mélangés aux professionnels. Ici, je suis vraiment avec des personnes qui pensent comme moi, qui ont le même niveau que moi. C’est plus juste, j’ai plus mes chances.»
Depuis quand êtes-vous passionnée de cuisine?
«Depuis plus de dix ans mais cela fait deux, trois ans que je partage énormément de recettes sur les réseaux sociaux.»
Comment est née votre passion?
«On est quatre filles et ma mère a toujours aimé cuisiner. Elle est d’origine marocaine mais a toujours voulu toucher à toutes les cuisines. C’est quelque chose que j’ai connu toute mon enfance et je crois avoir hérité ça d’elle.»
Comment était l’ambiance sur le plateau?
«Géniale! Sachant que j’étais enceinte, ils étaient vraiment aux petits soins avec moi. Je n’ai pas été privilégiée sur les temps ou quoi que ce soit, mais hors tournage on faisait vraiment attention à moi. C’était gentil, bienveillant. Même entre candidats, on s’entendait vraiment bien. C’était une belle expérience.»
Aviez-vous des contacts avec le jury hors des tournages?
«Oui, bien sûr. Même avec Agathe Lecaron. Ils ne sont pas du tout fermés. Pendant le tournage, ils étaient aussi ouverts et ils nous conseillaient hors des caméras. Ils n’étaient pas en mode stars dans leur coin. On avait vraiment l’impression d’avoir des mentors avec nous.»
Aviez-vous une complicité spéciale avec Morgan, l’autre Belge de l’émission?
«Bien sûr. Dès qu’on est arrivés, on savait qu’on était deux Belges donc on était très soudés. On s’était dit ‘si ce n’est pas toi, c’est moi. Ou nous deux ensemble’. Il est parti mais il m’a dit qu’il comptait sur moi pour représenter notre pays donc je donne le maximum.»
Êtes-vous encore en contact aujourd’hui?
«On est en contact avec les 18 candidats sur un groupe WhatsApp. Il y a plus de 400 messages par jours, c’est intense.»
Vous étiez enceinte lors du tournage. Était-ce un challenge supplémentaire ou un avantage?
«C’est vrai que c’était un peu plus difficile physiquement mais mon esprit était encore plus motivé et dynamisé par ce petit bébé dans mon ventre.»
Vous êtes-vous préparée spécifiquement pour le concours?
«Non, pas du tout, car je ne savais pas exactement dans quoi je me lançais même si je connaissais l’émission. On nous avait prévenus que cette saison serait différente des précédentes. Après, personnellement, j’étais déjà préparée par les autres concours que j’ai faits. J’étais notamment plus à l’aise avec les caméras. J’avais un peu plus l’habitude même si cela reste impressionnant.»
Votre participation à des émissions comme «My Tiny Restaurant» vous a donc aidée.
«Oui, surtout pour le stress même si ça reste stressant. Mais j’étais plus à l’aise avec les caméras et on me le disait souvent.»
Quel candidat vous a le plus impressionnée cette saison?
«Ils étaient tous impressionnants, sincèrement. Après, il y a Marc-Amaury qui est vraiment un bon candidat. On le voit. Il a l’air de tout savoir même si c’est un amateur. Mais chaque candidat avait sa propre fibre culinaire et ils étaient tous redoutables.»
Quelle était votre fibre culinaire à vous?
«La fusion. J’aimais ajouter une touche de Maghreb, avec tout ce qui est épices par exemple. J’essayais d’avoir des finitions très ‘gastronomie française’ avec ce petit côté de chez moi.»
Quels sont vos projets pour le futur?
«J’aimerais commencer des cours de cuisine, c’est prévu. Je voulais commencer plus tôt mais je suis tombée enceinte. Je veux commencer par me former pour ouvrir un restaurant avec mon mari. C’est mon rêve.»