Thomas Van Hamme victime de viol à 13 ans : «J’ai dû apprendre à lui pardonner »
L’ancien présentateurtélé Thomas Van Hamme sort ce 15 novembre son livre intitulé «L’éveil». Dans cet ouvrage, il se livre notamment sur le chemin qu’il a parcouru après un véritable traumatisme.
Thomas Van Hamme sort ce 15 novembre «L’éveil». Dans ce livre il évoque les blessures de son enfance et notamment un viol subi à l’âge de 13 ans par un ami de sa maman, qu’il est parvenu à pardonner. Dans une interview accordée à nos confrères de Ciné Télé Revue il explique le cheminemennt qu’il a parcouru pour y arriver.
C’était en 2019, après plus d’une vingtaine d’années passées dans les médias belge, que Thomas Van Hamme annonçait prendre une année sabbatique. Une année au cours de laquelle il allait faire un voyage spirituel. Il explique qu’il s’agit d’ «un parcours d'éveil de la conscience, qui est un retour à notre véritable nature», dont l’enjeu est de «comprendre qui on est vraiment bien au-delà du personnage qu'on incarne tous les jours. J'ai entamé une recherche au fond de moi pour essayer de comprendre quel est le sens de mon existence».
Il faut que la parole se libère
L’ancien présentateur à succès de la RTBF et de RTL-TVI évoque également le viol qu’il a subi à l’âge de 13 ans. Cet évènement a refait surface lorsqu’il était en scéance chamanique : "Ce viol a bousillé une partie de ma vie et la confiance que je pouvais avoir en moi. C’est essentiel d’aller au plus profond de ses ombres et de pouvoir les éclairer. Et si j’ai voulu en parler dans le livre, c’est aussi pour mettre en lumière le phénomène de la pédophilie, dont on n’imagine pas à quel point il est répandu. Il faut que la parole se libère».
«Un choc»
Son violeur, Thomas Van Hamme a d’ailleurs eu l’occasion de le croiser à l’enterrement de sa maman. “Ça a été un choc. Je ne m’attendais pas à ce qu’il soit là. Je ne suis pas allé vers lui. Mais dans mon cœur, j’ai dû apprendre à lui pardonner […] C’était la seule façon de m’en sortir, sinon j’aurais continué à porter une haine, une colère. Et c’est à soi qu’on fait du mal. Si j’ai pardonné, c’est aussi pour le petit garçon que j’étais et qui culpabilisait”, explique celui qui vit désormais en Espagne, à Ciné Télé-Revue.
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