«On va vous buter»: le récit bouleversant de Bruno Guillon sur son cambriolage (vidéo)
Il y a trois nuits, Bruno Guillon a été victime d’un terrible cambriolage durant lequel sa famille et lui ont été menacés, séquestrés et ligotés. Ce vendredi matin, il a raconté cette nuit d’horreur qu’il a traversée.
Dans la nuit du 26 au 27 septembre, quatre individus ont pénétré dans le domicile de Bruno Guillon et de sa famille pour y commettre un cambriolage. L’animateur radio et les siens ont été menacés et ligotés, avant que les malfrats ne repartent avec un butin d’environ 80.000€.
Bien entouré
Bruno Guillon n’avait évidemment pas été à l’antenne le lendemain des faits, mais il était revenu sur les événements avec humour ce jeudi. Au micro de Fun Radio, il a expliqué: «J’ai retenu deux choses. D’abord, on n’est riche que de ses amis. J’ai reçu des milliers de messages. J’en ai reçu plus que pour mon anniversaire. Quand il n’y a pas besoin d’acheter de cadeau, il y a du monde!»
Mais le ton était plus sombre vendredi matin, lorsque l’animateur a à nouveau évoqué cet épisode qu’on imagine plus que traumatisant. S’il a d’abord tenu à réexprimer sa gratitude à tous ceux qui lui ont exprimé leur soutien, il a ensuite fait le récit de cette nuit d’horreur: «Il est aux alentours de 3h du matin. Ils sont trois. Je suis en train de dormir, et j’entends mon fils qui parle. Je me dis ’à qui il est en train de parler?’. Je me lève et là, tout de suite, je vois une lumière qui fonce vers moi, avec quelqu’un qui hurle et qui me pose un revolver sur le front en me disant: ’On va vous buter. Tais-toi, on sait qui tu es’.»
Un état de sidération
«Ce n’est même pas de la peur, on sort de son corps, c’est une sidération. Je vois ma femme… avec un pistolet sur la tempe», confie Bruno Guillon, qui ne peut retenir ses larmes. «Je vois mon fils menacé par deux gars. On m’attache les mains dans le dos, on me dit que si on fait quoi que ce soit, ils vont me tuer (…) Ils nous enferment dans la chambre avec mon fils qu’ils attachent. Et là, on reste enfermés pendant ce qui sera, je pense, les 30 minutes les plus longues de ma vie, avec un gars qui nous surveille. Ils remontent toutes les 10 minutes en hurlant que s’il y a des trucs cachés dans la maison et qu’on ne leur dit pas, ils vont tous nous tuer. Ils sont assez déçus au départ parce qu’ils ne trouvent pas grand-chose. Ils commencent à s’énerver parce qu’ils veulent d’autres trucs», poursuit l’ancien présentateur des Z’Amours.
Celui-ci explique ensuite que son fils a échangé avec les cambrioleurs: «Ça crie beaucoup, c’est une catastrophe. (…) Ils sont trois, il y en a un qui est vraiment nerveux, qui a le flingue. Les deux autres, on sent qu’ils subissent un peu. (…) À un moment, mon fils lui dit ‘ne faites pas mal à ma maman, j’en ai qu’une’ et il lui répond ‘tu sais, moi aussi et si vous êtes gentils de toute façon, on sera gentil.’»
Fin de calvaire
Au bout de son récit, Bruno Guillon conclut: «Au bout de cinq minutes, je suis sorti de la chambre. Je suis tout de suite allé voir où était ma femme. Elle était dans mon bureau, attachée et bâillonnée avec du scotch autour du visage. Je l’ai tout de suite libérée. J’ai regardé si elle allait bien et je suis sorti dehors pour voir si les téléphones étaient là et j’ai appelé la police.»
Retrouvez toute l’actu sur Metrotime.be