Voici les instruments les plus atypiques utilisés par Stromae dans «Multitude»
Pour réaliser «Multitude» et obtenir des sonorités atypiques, Stromae a utilisé plusieurs instruments rares, venus des quatre coins du monde. En voici quelques-uns.
Moins de trois semaines après sa sortie, «Multitude», le nouvel album de Stromae, s’est déjà vendu à plus de 100.000 exemplaires. Il est ainsi d’ores et déjà certifié disque de platine. Ces chiffres sont de bon présage puisqu’ils sont similaires à ceux de son album «Racine carrée» qui s’était écoulé à plus de 5 millions d’exemplaires dans le monde.
Pour réaliser cet album et obtenir des sonorités atypiques, le maestro belge a utilisé plusieurs instruments rares, venus des quatre coins du monde. Konbini en a épinglé quelques-uns.
Cet instrument, également appelé erhu, est utilisé dans le morceau «La solassitude». Il s’agit d’un instrument, sorte de violon à deux cordes, qui est utilisé dans les opéras chinois. Cet instrument inventé il y a plus de 1.000 ans est recouvert d’une peau de serpent. Pour ce titre, Stromae a d’abord utilisé l’instrument via l’application Garageband disponible sur iPhone. Finalement, suite aux conseils de son frère, ils ont contacté un vrai joueur d’erhu qu’ils ont fait venir à Bruxelles.
La flûte persane
C’est dans «Pas vraiment» que les fans peuvent découvrir les sonorités de la flûte persane, également appelée ney. Cette flûte à embouchure terminale est fabriquée en roseau. C’est l’un des plus anciens instruments de musique au monde puisqu’on retrouve sa trace sur des peintures tombales égyptiennes vieilles de plus de 4.000 ans.
Il faut écouter le morceau «Mauvaise journée» pour entendre du charango andin, également appelé luth des Andes. Comme son nom l’indique, cet instrument est originaire d’Amérique du Sud et plus particulièrement de Bolivie et du Pérou. Cette petite guitare a été apportée par les colons espagnols à l’époque de Christophe Colomb. Stromae n’est pas le premier musicien occidental à l’intégrer dans ses compositions. Il y a 50 ans, le groupe Simon and Garfunkel l’avait mis à l’honneur dans la reprise «El Condor Pasa».
Le tres cubain
On reste de l’autre côté de l’Atlantique et cette fois, on se dirige vers l’île de Cuba. Stromae a choisi le tres cubain pour le morceau «Mon amour». Cette guitare composée de trois cordes doublées n’est pas aussi ancienne que les instruments précédents puisqu’elle remonte au 19e siècle.