Gilkinet réfléchit à l’avenir du ferroviaire avec une vision pour le rail à l’horizon 2040

Le ministre fédéral de la Mobilité, Georges Gilkinet, planche actuellement sur une vision du rail à l’horizon 2040, un projet qu’il souhaite boucler d’ici le printemps en vue de le soumettre au gouvernement. La part de marché du ferroviaire devrait passer de 8% à 15% et le volume de transport de marchandises devrait doubler d’ici 2030.

par
Belga
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Le ministre travaille sur ce vaste chantier en concertation avec les entreprises ferroviaires SNCB et Infrabel, le SPF Mobilité et d’autres acteurs, tels que le Conseil national du travail (CNT), le Conseil central de l’Economie (CCE), le Conseil fédéral du développement durable (CFDD) et le Comité consultatif pour les voyageurs ferroviaires (CCVF).

«Le train est bon pour le climat, pour notre sécurité routière, pour notre économie et pour le secteur de l’emploi. Avec le gouvernement fédéral, nous voulons faire du train l’épine dorsale de notre mobilité. Nous sommes en train d’élaborer, à cette fin, une vision sur le long terme, avec des objectifs ambitieux et une feuille de route pour fournir aux clients la meilleure offre possible. Si celle-ci est attrayante, la liberté de choix augmente et nous donnons un coup de pouce supplémentaire à notre économie», déclare Georges Gilkinet.

Intermodalité

L’usager est au centre de cette vision, l’objectif étant que les passagers puissent en 2040 compter sur des transferts fluides et fiables. Il est question de pouvoir choisir un maximum de destinations, alors que chaque gare sera desservie au moins deux fois par heure, mais aussi de pouvoir aisément passer à un autre mode de transport public, comme le bus ou le tram. Les horaires des différents modes de transports publics seront coordonnés. Un système de nœuds d’échange est d’ailleurs prévu à cet effet.

Pour le trafic ferroviaire international, l’ambition est d’être plus compétitif avec le transport aérien, grâce à des trains de nuit et à grande vitesse vers l’Europe.

En évaluant clairement les besoins à long et moyen termes de l’offre de trains souhaitée, tant pour le transport de passagers que de fret, des choix judicieux peuvent être posés. Cette approche doit mener à une meilleure allocation des moyens gouvernementaux, tant fédéraux que régionaux, grâce à des décisions mieux alignées.

Pour mettre cette vision 2040 sur les rails, les travaux en cours misent sur l’élaboration d’un plan par étapes. Il est question à l’heure actuelle d’un document de travail, mais le ministre Ecolo souhaite le finaliser cette année et le présenter au gouvernement.