Intempéries: la SNCB annonce la remise en service de plusieurs tronçons

Le tronçon ferroviaire compris entre Dinant et Gendron-Celles (L166) sera remis en service le 16 août à l’aube, a indiqué jeudi Infrabel. Sur les 25 lignes ou portions du réseau ferroviaire hors service à la suite des inondations qui ont durement touché la Wallonie mi-juillet, trois sont encore impraticables actuellement : les tronçons entre Liège et Pepinster, Pepinster et Spa, ainsi que Gembloux et Ottignies.

par
Belga
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La portion de voie ferrée reliant Dinant à Gendron-Celles fait partie d’un corridor international pour le transport de fret entre les ports belges (Anvers, Gand et Zeebrugge) et le sud de l’Europe. Elle devait initialement reprendre du service le 9 août mais de nouvelles inondations fin juillet ont différé cette remise sur les rails. Si tous les trains de marchandises ont pu être déviés après les inondations et pendant les travaux, la réouverture mi-août de ce maillon de «l’Athus-Meuse» permettra d’absorber la hausse du trafic de marchandises due à la fin des vacances.

Dans la région de Pepinster, particulièrement sinistrée, le calendrier des remises en service reste identique : le tronçon entre Liège-Guillemins et Nessonvaux sera rouvert au trafic le 1er septembre ; celui entre Nessonvaux et Pepinster le 13 septembre et la ligne entre Pepinster et Spa reprendra du service le 4 octobre. Certains ouvrages se sont affaissés en raison des crues et doivent être reconstruits ou consolidés pour assurer leur stabilité et leur pérennité. Des travaux de renouvellement de la signalisation ferroviaire et de stabilisation de talus sont également nécessaires.

Enfin, les travaux se poursuivent entre Gembloux et Ottignies (L161) sur le territoire de la commune de Mont-Saint-Guibert. Des affaissements ont été constatés à la suite des intempéries, nécessitant plus de 50.000 tonnes de roches pour stabiliser les talus durablement. La remise en service est prévue le 30 août.

Par ailleurs, le temps de parcours est susceptible d’être allongé en raison d’une vitesse réduite provisoirement d’application sur certains tronçons, conclut le gestionnaire de l’infrastructure ferroviaire.