Le gouvernement met en place une taxe sur certains voyages en avion, voici ce que vous devez savoir

Cette nouvelle mesure a été prise afin de décourager les voyageurs à effectuer de courts trajets en avion.

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C’est une des décisions prises par la coalition Vivaldi dans le cadre de l’accord budgétaire fédéral de 2022: une taxe sur les billets d’avion pour les vols de moins de 500 kilomètres. En Belgique pour l’instant, il n’y a qu’un aéroport qui propose des vols de moins de 500 kilomètres. Il s’agit de celui de Zaventem qui relie trois villes allemandes (Francfort, Stuttgart et Hambourg), deux françaises (Paris et Strasbourg), deux britanniques (Londres et Birmingham), deux néerlandaises (Amsterdam et Masstricht), et, plus surprenant, une suisse (Zurich). Comme le rappelle la RTBF, ces vols sont majoritairement des vols de transit vers une autre destination.

Moins d’un million de passagers

Au total, ce sont entre 700.000 et 900.000 passagers par an qui seront concernés par cette nouvelle taxe. Mais combien coûtera-t-elle? On évoque la somme de trois à six euros par vol selon les sources. Le gouvernement espère récolter environ 30 millions€ grâce à cette nouvelle taxe. Or, elle ne devrait réellement rapporter que 5 à 6 millions€.

Une mesure symbolique donc qui ne devrait «pas dissuader les gens de prendre l’avion», indiquait mardi matin George-Louis Bouchez sur les antennes de La Première.

«Une excellente nouvelle pour la planète»

Cette redevance «constitue une excellente nouvelle pour notre planète», a, de son côté, réagi mercredi le ministre wallon en charge des Aéroports, Jean-Luc Crucke, selon qui ces vols «doivent être réduits à leur plus simple expression». «La Wallonie et ses aéroports régionaux espèrent que cette recette nouvelle pourra être investie, rapidement, dans la verdurisation du secteur aérien pour tendre vers le 0 carbone d’exploitation», ajoute le ministre.

Dans ce contexte, «l’indispensable connexion air/rails doit être une priorité absolue des prochaines années afin de proposer aux usagers des alternatives crédibles. Les nouveaux investissements prévus dans le développement du rail et de la mobilité pourront également, et nous l’espérons, contribuer à un ciel plus vert les prochaines années», souligne-t-il par ailleurs.

«La Wallonie et ses aéroports se tiennent à l’entière disposition du gouvernement fédéral pour travailler activement à ces pistes d’amélioration», conclut Jean-Luc Crucke.