Le risque de contamination au coronavirus en avion est faible mais bien réel
Une nouvelle étude a analysé le comportement du virus dans un avion. Si les risques ne sont pas énormes, il y a toujours un risque.
Le risque d’être infecté par le coronavirus pendant un vol est relativement limité, c’est la conclusion d’une nouvelle étude menée par des chercheurs du Laboratoire aérospatial néerlandais (NLR) et de l’agence gouvernementale RIVM citée par Sudinfo.
Pour réaliser cette étude, le groupe de scientifiques a rempli sept rangées dans un avion avec des poupées, dont l’une émettait des gouttelettes atomisées. Selon les chercheurs, toute personne assise à plus de trois rangées d’un autre passager malade ne court aucun risque d’être infectée. Pour ceux qui sont assis à moins de trois rangées de ce passager, le risque se situe entre 1 sur 120 et 1 sur 1800. Dans le cas d’un super-épandeur, le risque est au maximum de 1 sur 16. Le risque augmente avec la durée des vols, comme le révèle le Nieuwsblad.
Si cette nouvelle semble a priori très bonne, Bert Blocken (KU Leuven/TU Eindhoven) temporise fortement. « Dans les endroits où de nombreuses personnes sont proches les unes des autres, il y a toujours un risque ». Par exemple, la ventilation dans un avion n’est pas optimale, et le risque est tout de même bien réel. Des mesures sont nécessaires : masques buccaux obligatoires et certificat de vaccination ou résultat négatif du test. En plus, l’infection reste tout à fait possible aussi dans tous les lieux de passage avant d’entrer dans l’avion : le hall de départ, d’embarcation, les guichets… « On ne peut pas dire que l’endroit est sûr ».