À Namur, le téléphérique veut devenir une véritable solution de mobilité
À partir du 1er septembre, le téléphérique de Namur sera ouvert de 07h00 à 18h30 en période scolaire, ont indiqué mardi son exploitant et la Ville de Namur. L’objectif est d’en faire une solution de mobilité.
Jusqu’à présent, le téléphérique se présentait surtout comme un atout touristique pour la capitale wallonne, avec des horaires d’ouverture allant de 10h00 à 17h00 en semaine et de 10h00 à 18h00 le week-end.
À la demande de la population, les horaires seront élargis dès la rentrée afin de positionner le téléphérique comme une solution de mobilité. En ouvrant de 07h30 à 18h30 en période scolaire, l’infrastructure devrait notamment servir aux étudiants et travailleurs habitant la citadelle et ses alentours. En matière de trafic routier, des répercussions positives sont notamment attendues dans le quartier de Salzinnes.
Nouvelles formules d’abonnement
Le prix de base pour un trajet aller-retour pour un adulte restera fixé à 6,50 € et celui de l’abonnement touristique annuel (10h00-17h00) à 32,50 €. En revanche, deux nouvelles offres d’abonnement feront leur apparition au 1er septembre. La formule «Mobi», pour un accès de 07h00 à 10h00 et de 17h00 à 18h30 en période scolaire, reviendra à 85 €/an pour les Namurois et à 100 € pour les non Namurois. La formule «Maxi» donnera elle accès au téléphérique à tout moment au prix de 117,50 € pour les Namurois et de 132,50 € pour les non Namurois.
Le financement de l’extension des horaires s’élève à 250.000 € et est assumé par la Ville de Namur. Ce montant sera diminué des recettes liées, estimées à 50.000 €.
Inauguré le 8 mai dernier, le téléphérique de Namur a accueilli 40.000 personnes depuis son ouverture, ont également annoncé mardi les entreprises Franki, Poma et Labellemontagne, réunies pour exploiter l’ouvrage. Par ailleurs, 2.000 personnes ont opté pour l’abonnement touristique annuel. Ce bilan est jugé «satisfaisant» compte tenu de la météo maussade et de la limitation de la capacité des cabines jusqu’au 30 juin en raison des mesures liées au coronavirus.