Biden demande une rallonge de 33 milliards pour «aider l’Ukraine à se défendre»

Les Etats-Unis ne peuvent pas «rester à l’écart» du conflit en Ukraine malgré le coût de leur aide militaire face aux «atrocités et à l’agression» de la Russie, a assuré jeudi le président Joe Biden. Il a demandé une rallonge de 33 milliards de dollars au Congrès.

par
Belga
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Les Etats-Unis «n’attaquent pas» la Russie mais «aident l’Ukraine à se défendre contre l’agression russe», en ayant déjà livré 10 armes anti-char pour chaque blindé russe, a-t-il affirmé lors d’une allocution à la Maison Blanche.

Les menaces de Vladimir Poutine d’un recours à l’arme nucléaire sont «irresponsables» et illustrent le «sentiment de désespoir» de la Russie face à la tournure prise par son offensive en Ukraine, a-t-il en outre estimé. «Personne ne devrait faire des commentaires en l’air sur l’utilisation d’armes nucléaires ou la possibilité d’y recourir», a-t-il dit.

Le président est également revenu sur la question du gaz russe après l’arrêt des livraisons à la Pologne et à la Bulgarie mercredi. Les Etats-Unis ne laisseront pas Moscou «intimider» les pays européens en menaçant de les priver de ses ressources énergétiques.

«La Russie confrontée à son misérable échec»

«Nous ne les laisserons pas utiliser leurs réserves de pétrole ou de gaz pour éviter les conséquences de leur agression» en Ukraine, a lancé le président américain. «Nous travaillons avec d’autres pays, comme la Corée, le Japon ou le Qatar, pour aider nos alliés européens menacés par ce chantage russe au gaz», a-t-il ajouté.

Les menaces de Vladimir Poutine d’un recours à l’arme nucléaire sont par ailleurs «irresponsables» et illustrent le «sentiment de désespoir» de la Russie face à la tournure prise par son offensive en Ukraine, a encore estimé Joe Biden.

«Personne ne devrait faire des commentaires en l’air sur l’utilisation d’armes nucléaires ou la possibilité d’y recourir, c’est irresponsable», a souligné le président américain. «Cela montre le sentiment de désespoir ressenti par la Russie confrontée à son misérable échec au regard de ses objectifs initiaux.»